1854 réponses à ce sujet

[6230i]

De toutes les facons, si l'équipe de France se prendra des buts, ce ne sera certainement pas a cause d'un seul joueur ( Barthez ), mais de toute la défense, et la une défense comme celle qu'a confectionnée R.Domenech peut vraiment faire avancer toute l'équipe.

Ensuite, Coupet est un excellent gardien le deuxiéme apres Barthez, mais plus en championnat qu'en international apparement.

Et quand on dit qu'un gardien est meilleur qu'un autre, il y a plusieurs criteres qui rentrent en compte comme l'a dit Domenech ce matin : Les performances, l'experience, l'entente avec les joueurs et la mentalité.

[Gstar]

Au pire des cas, si BARTHEZ "loupe" les matchs du début (les 2 match ) !!! Domenech pourra faire jouer Coupet ?

Ou si l'équipe de FRANCE, gagne tout ces MATCH (de poule), Domenech pourra se permettre de faire jouer COUPET (pour le dernier Match de poule)

Modifié par Gstar, 14 May 2006 - 14:42.

[Caelle]

Ben au final, on est tous d'accord

[Dex]

Après reflexion à froid, c'est vrai que Ribery peut faire un bon remplaçant par sa polyvalence.Mais pas remplacer Zidane

Quant à Dhorasso, ses détracteurs feraient bien de regarder sa façon de jouer en équipe de France et d'oublier un peu les rancoeurs anti-PSG.

[D'angelo]

Coupet: "Une grosse déception"

Dans un entretien diffusé dimanche sur Canal + et enregistré vendredi, Grégory Coupet a confié sa "grosse déception" d'avoir été devancé par Fabien Barthez pour le poste de gardien titulaire des Bleus en Allemagne. Marqué, le portier de l'OL avoue ne pas trop comprendre les raisons de cette décision que lui a annoncée jeudi Raymond Domenech et montre une certaine appréhension à l'idée de rejoindre le groupe en stage à Tignes à partir du 21 mai. Le meilleur gardien de Ligue 1 a une semaine pour digérer cette désillusion.

Coupet avait le masque samedi, on comprend pourquoi...

A voir le visage inhabituellement fermé de Grégory Coupet samedi soir à l'issue du dernier match de la saison et de la large victoire lyonnaise sur Le Mans (8-1), on se doutait que le portier des quintuples champions de France savait. C'est en fait jeudi que Raymond Domenech est venu lui annoncer qu'il ne serait pas le titulaire des Bleus en Allemagne, le sélectionneur ayant privilégié le vécu de Barthez à la constance au plus haut niveau de son rival. Informé jeudi, le gardien de l'OL a accordé vendredi un entretien à Canal + diffusé dimanche soir dans L'Equipe du dimanche, dans lequel il ne cache pas son "énorme déception".

"J'ai fait le maximum, j'ai tout tenté, je pense avoir tout fait, explique-t-il, presque les larmes aux yeux, la voix chevrottante. Mais j'attaquerai la Coupe du monde en numéro 2. Il faut qu'on me mette en avant ce qui ne va pas." La déception est vraiment palpable chez Grégory Coupet qui, dimanche dernier au moment de recevoir son nouveau Trophée UNFP de meilleur gardien de Ligue 1, craignait sa réaction en cas de décision défavorable. "Si je me retrouvais numéro 2, ce serait sûrement dur à avaler. Il me faudrait certainement un laps de temps pour m'en remettre, accepter la décision et me remettre dans un état d'esprit positif pour le groupe. Pour le moment, je préfère ne pas y penser tellement ça pourrait être traumatisant."

"J'ai des raisons d'être perplexe, non ?"

Traumatisé, le gardien rhodanien l'était assurément lorsqu'il a confié sa réaction à Canal +, et c'est volontairement qu'il a souhaité cette mise au point précoce, de façon à ne pas avoir à répondre aux inévitables questions de la presse et surtout à éviter de se laisser emporter: "Le fait d'être sollicité constamment va provoquer chez moi une grande colère, je ne veux pas tomber dans le panneau. Si je fais cette interview, c'est que j'arrive à canaliser, j'évite ainsi de m'emporter de façon à éviter de dire des bêtises et à protéger le groupe. Je ne peux pas tout dire..."

Incontestablement, Grégory Coupet a du mal à réfréner son tempérament et à ne pas hurler à la face du monde du football son désarroi, sa colère face à une décision qu'il ne comprend pas. "C'est très dur. Je ne sais pas ce qui a motivé cette décision. J'attends d'en avoir la raison, quand il y a eu l'annonce, je n'ai pas cherché à poser des questions. La chance de participer à une phase finale revient à Fabien, j'ai des raisons d'être perplexe, non ?" Une perplexité qui se double d'une réelle appréhension à l'idée de retrouver le groupe et les questions dans une semaine à Tignes où seront réunis les 23. "Je pense vraiment souffrir à Tignes, je vais être plongé dans la confrontation avec les journalistes. La vie au quotidien avec Fabien, Monsieur Domenech et Monsieur Martini, sera le plus difficile, ça va faire monter pas mal de rancœur." L'emploi du "Monsieur" à l'adresse du sélectionneur et de celui qui, en tant qu'entraîneur des gardiens, a sans doute joué un rôle déterminant dans le choix final, n'est certainement pas anodin et montre que Coupet met une distance avec deux hommes à qui il va sans doute avoir un certain mal à pardonner.

Le temps fera-t-il son œuvre ? C'est en tout cas le souhait immédiat du désormais n°2 de l'équipe de France: "Je vais essayer de me préserver, de m'enfermer dans une bulle avec ma famille pour être en pleine sérénité. J'ai une semaine pour savoir le bon comportement à tenir." Une semaine qui s'annonce sans doute comme une éternité pour un homme qui croyait enfin son tour venu, d'autant qu'à 33 ans, il tenait sans doute sa dernière opportunité de disputer une Coupe du monde dans la peau d'un titulaire...




moi perso je pense qu'il se la péte un peu trop...

mais bon c'est juste un avi perso... apres ce qu'il fait sur le terrain c'est du bon boulot...

byebye

[corleone13000]

Je n'aime pas trop Coupet et c'est sans doute parce que je suis Marseillais mais c'est vrai que c'est quand même très dur à vivre pour lui qui est si bon, personne ne peut le nier c'est un grand gardien.
A sa place je pense que Barthez aurait claqué la porte et dit "merde" à tous le monde, et c'est peut être ce qui à fait pencher la balance avec le fait que Fabien à l'expérience pour lui au niveau international ainsi que son vécu avec l'équipe et les cadres.

[crocodealer]

L'attaquant de Schalke 04 Kevin Kuranyi n'a pas été retenu dans l'équipe d'Allemagne pour disputer le Mondial. Jürgen Klinsmann, qui dévoilé sa liste lundi à Berlin, lui a préféré le tout jeune David Odonkor qui évolue au Borussia Dortmund.

S'il a retenu Jens Nowotny, Klinsmann a décidé de se passer de trois joueurs q'il a régulièrement appelés depuis sa prise de fonction en aot 2004: Fabian Ernst, Kevin Kuranyi (tous deux Schalke 04) et l'arrière-droit Patrick Owomoyela (Brême). "Jens (Nowotny) va nous apporter son expérience des grands rendez-vous et sa polyvalence", a expliqué Klinsmann en référence au défenseur de Leverkusen qu'il n'avait jusque là jamais appelé.

Le choix de Nowotny, évoqué régulièrement depuis plusieurs semaines, reste une surprise, car le défenseur de Leverkusen a été opéré à quatre reprises d'un genou et n'a repris la compétition qu'en début d'année. Nowotny qui n'avait pas participé au Mondial-2002 au Japon et en Corée du Sud où l'Allemagne avait atteint la finale, compte 45 sélections (un but) et devra rassurer la défense jeune et inexpérimentée

Nowotny et Odonkor, les surprises

"Il a beaucoup d'expérience, c'est important pour nos jeunes joueurs", a admis Klinsmann qui, comme prévu, a retenu parmi ses 7 défenseurs Per Mertesacker (Hanovre/21 ans et 20 sélections), Robert Huth (21 ans), qui n'est pas titulaire à Chelsea et Marcell Jansen (Mönchengladbach/20 ans, 4 sélections).

Mais la surprise de "Klinsi" s'appelle David Odonkor, l'un des attaquants les plus rapides de Bundesliga qu'il n'avait jamais jusque là sélectionné et qu'il a classé milieu de terrain. Odonkor, 22 ans, a disputé cette saison avec Dortmund 33 matches de championnat et inscrit un seul but.



LES 23 SELECTIONNES

Gardiens de but : Jens Lehmann (Arsenal/ENG), Oliver Kahn (Bayern Munich), Timo Hildebrand (Stuttgart)

Défenseurs : Arne Friedrich (Berlin), Per Mertesacker (Hanovre), Robert Huth (Chelsea/ENG), Christoph Metzelder (Dortmund), Jens Nowotny (Leverkusen), Philip Lahm (Bayern Munich), Marcell Jansen (Mönchengladbach)

Milieux de terrain : Bastian Schweinsteiger (Bayern Munich), Bernd Schneider (Leverkusen), Torsten Frings (Brême), Thomas Hitzlsperger (Stuttgart), Sebastian Kehl (Dortmund), Tim Borowski (Brême), Michael Ballack (Bayern Munich), David Odonkor (Dortmund)

Attaquants : Miroslav Klose (Brême), Lukas Podolski (Cologne), Gerald Asamoah (Schalke 04), Oliver Neuville (Mönchengladbach), Mike Hanke (Wolfsburg)

[Lowrider]

Décu par la sélection !!! Quasi la meme qu'en 2002 (hormis quelques surprises, reste a savoir si elles sont bonnes), on a vu le résultat !!!!

Mais grand regert pour Giuly et Pirès

[crocodealer]

L'Italie sans surprise
Marcello Lippi a révélé la liste des 23 italiens convoqués pour le Mondial et également livré le nom de 5 réservistes, appelés en cas de blessures.

Fin du suspens en Italie. Marcello Lippi a dévoilé la fameuse liste des 23 joueurs sélectionnés pour le Mondial allemand. Buffon, peut-être prochainement suspendu pour une sombre histoire de matches truqués, fait bien partie des heureux élus. Le sélectionneur transalpin a également livré une liste de 5 réservistes, appelés en cas de blessure.

LES 23 ITALIENS

Gardiens : Gianluigi Buffon (Juventus), Angelo Peruzzi (Lazio), Marco Amelia (Livourne)

Défenseurs : Cristian Zaccardo (Palerme), Alessandro Nesta (Milan AC), Fabio Cannavaro (Juventus), Gianluca Zambrotta (Juventus), Marco Materazzi (Inter Milan), Fabio Grosso (Palerme), Massimo Oddo (Lazio), Andrea Barzagli (Palerme).

Milieux : Andrea Pirlo (Milan AC), Gennaro Gattuso (Milan AC), Daniele De Rossi (AS Roma), Mauro Camoranesi (Juventus), Simone Perrotta (AS Roma), Simone Barone (Palerme).

Attaquants : Luca Toni (Fiorentina), Alessandro Del Piero (Juventus), Francesco Totti (AS Roma), Alberto Gilardino (Milan AC), Filippo Inzaghi (Milan AC), Vincenzo Iaquinta (Udinese).

Liste complémentaire : Morgan De Sanctis, gardien (Udinese), Daniele Bonera, défenseur, (Parme), Franco Semioli (Chievo Vérone), Marco Marchionni (Parme).

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L'Espagne sans Morientes
Luis Aragones a communiqué une sélection sans surprise, à part la mise à l'écart de l'attaquant de Liverpool Fernando Morientes.

LA LISTE DES 23 ESPAGNOLS

Gardiens de but : Iker Casillas (Real Madrid), Pepe Reina (Liverpool/ENG), Santiago Canizares (Valence)

Défenseurs : Antonio Lopez (Atletico Madrid), Pablo Ibanez (Atletico), Asier Del Horno (Chelsea/ENG), Carles Puyol (FC Barcelone), Juanito (Betis Séville), Michel Salgado (Real Madrid), Sergio Ramos (Real Madrid), Marchena (Valence)

Milieux de terrain : Cesc Fabregas (Arsenal/ENG), Andres Iniesta (FC Barcelone), Xavi Hernandez (FC Barcelone), Joaquin (Betis Séville), Xavi Alonso (Liverpool/ENG), Albelda (Valence), Marco Senna (Villarreal)

Attaquants : Fernando Torres (Atletico Madrid), Antonio Reyes (Arsenal/ENG), Raul (Real Madrid), Luis Garcia (Liverpool/ENG), David Villa (Valence)

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Les 23 Ukrainiens
Oleg Blokhin, le sélectionneur de l'Ukraine a annoncé sa liste des 23 joueurs qui iront en Allemagne.

LES 23 UKRAINIENS

Gardiens : Oleksander Shovkovsky (Dynamo Kiev), Andriy Pyatov (Vorskla Poltava), Bogdan Shust (Shakhtar Donetsk)

Défenseurs : Andriy Nesmachny (Dynamo Kiev), Vladyslav Vashchyuk (Dynamo Kiev), Serhiy Fyodorov (Dynamo Kiev), Volodymyr Yesersky (Dnipro Dnipropetrovsk), Andriy Rusol (Dnipro Dnipropetrovsk), Dmytro Chigrinsky (Shakhtar Donetsk), Vyacheslav Svidersky (Arsenal Kiev)

Milieux : Anatoly Tymoshchyuk (Shakhtar Donetsk), Oleg Gusiev (Dynamo Kiev), Ruslan Rotan (Dynamo Kiev), Serhiy Nazarenko (Dnipro Dnipropetrovsk), Oleg Shelayev (Dnipro Dnipropetrovsk), Andriy Husin (Krylya Sovietov Samara), Maxim Kalinichenko (Spartak Moscow)

Attaquants : Andriy Shevchenko (Milan AC), Andriy Voronin (Bayer Leverkusen), Serhiy Rebrov (Dynamo Kiev), Artyom Milevsky (Dynamo Kiev), Andriy Vorobei (Shakhtar Donetsk), Olexiy Belik (Shakhtar Donetsk)

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Les 23 Tunisiens
L'entraîneur français de la Tunisie, Roger Lemerre, a communiqué la liste des 23 joueurs retenus pour le Mondial avec 6 évoluant en Ligue 1.

Roger Lemerre, le sélectionneur de la Tunisie, a révélé ce lundi ses 23 joueurs convoqués pour participer au Mondial. L'ancien patron de l'équipe de France a fait la part belle aux joueurs évoluant en Ligue 1 puisque Hagui (Strasbourg), Jemmali (Bordeaux), Yahia (St Etienne), Santos (Toulouse), Jaziri (Troyes) et Jemaa (Lens) seront du voyage outre-Rhin.

LES 23 TUNISIENS

Gardiens : Ali Boumnijel (Club Africain Tunis), Hamdi Kasraoui (Espérance Sportive Tunis), Adel Nefzi (US Monastir)

Défenseurs : Karim Hagui (Strasbourg/Fra), Rahdi Jaïdi (Bolton/Ang), Hatem Trabelsi (Ajax Amsterdam/PB), David Jemmali (Bordeaux/Fra), Alaeddine Yahia (Saint-Etienne/Fra), Karim Saïdi (Lecce/Ita), Anis Ayari (Samsunspor/Tur), Mehdi Meriah (Etoile du Sahel)

Milieux de terrain : Riadh Bouazizi (Kayseri Erciyesspor/Tur), Adel Chedli (Nuremberg/All), Kaïs Ghodhbane (Samsunspor/Tur), Sofiène Melliti (Gaziantepspor/Tur), Jawher Mnari (Nuremberg/All), Hamed Namouchi (Glasgow Rangers/Eco), Mehdi Nafti (Birmingham/Ang)

Attaquants : Silva Dos Santos (Toulouse/Fra), Ziad Jaziri (Troyes/FRra), Karim Sediri (Rosenborg/Nor), Yassine Chikhaoui (Etoile du Sahel), Issam Jemâa (Lens/Fra).

Modifié par crocodealer, 15 May 2006 - 20:19.

[crocodealer]

Brésil: des valeurs sûres pour un sixième titre


Le sélectionneur du Brésil Carlos Alberto Parreira a fait appel lundi à ses valeurs sûres, ses vedettes Ronaldo, Ronaldinho et Roberto Carlos notamment, pour défendre son titre de champion du monde et en conquérir un sixième au Mondial-2006 de football en Allemagne.

"Ces joueurs sont les meilleurs du Brésil, et seront ceux qui nous représenteront à la Coupe du monde", a simplement commenté Parreira, en annonçant sa liste des 23 dans un hôtel de Rio de Janeiro.

Dans cette liste pratiquement sans surprise, avec toutes les vedettes de la planète football, seules les convocations des deux Lyonnais, le défenseur Cris et l'attaquant Fred, font figure de nouveauté.

"La dimension médicale a beaucoup joué dans notre décision", a précisé Parreira, pour expliquer ces surprises.

Cris, auteur d'une remarquable saison avec Lyon, quintuple champion de France, et convoité par les plus grands clubs européens, a pris la place de l'habituel titulaire Roque Junior, du Bayer Leverkusen (1re div. allemande), victime de blessures à répétition.

Fred, deuxième meilleur buteur de Championnat de France (14 buts) mais pas toujours titulaire avec Lyon -exception faite de la fin de saison- a sans doute bénéficié de l'ascension de son équipe au niveau national et européen (quart de finale de Ligue des champions), mais aussi de la méforme de Ricardo Oliveira, l'attaquant du Betis Séville ne s'étant jamais vraiment remis de sa blessure à un genou l'an dernier.

Un retour notable: Rogerio Ceni, le gardien tireur de coups francs de Sao Paulo. Un temps écarté pour ne pas mettre Dida dans la doute, le rappel du vainqueur de la Copa Libertadores, champion du monde des clubs, déjà doublure au Mondial-2002, sonne comme une mise en garde pour le titulaire, moins bon cette saison avec l'AC Milan.

"L'équipe reste sur les bases posées pendant les éliminatoires et la Coupe des Confédérations", a toutefois souligné le sélectionneur, soulignant que Fred et Cris avaient déjà été appelé en éliminatoires.

Dans le groupe "très cohérent", on compte un noyau dur de 11 champions du monde 2002 avec, outre Dida, Rogerio Ceni, Lucio, Gilberto Silva, Kaka, Ronaldinho et Ronaldo, les expérimentés Cafu (35 ans), Roberto Carlos (33 ans), Zé Roberto (32 ans) ou Emerson (30 ans), auquel ont été ajoutées les révélations de ces dernières années déjà membres de la "Seleçao", comme Cicinho, Robinho ou Adriano.

"La sélection arrive à maturité, elle a de l'expérience", estime Parreira, qui dirige la Seleçao depuis trois ans et demi.

Maturité et talent font des "Auriverde" les grands favoris de la compétition, un statut que Parreira refuse d'attribuer uniquement à son équipe. Mais une telle constellation d'étoiles la place au-dessus du lot.

Les 23 joueurs sélectionnés:

Gardiens: Dida (AC Milan/ITA), Rogerio Ceni (Sao Paulo), Julio Cesar (Inter Milan/ITA)

Défenseurs: Cafu (AC Milan/ITA), Cicinho (Real Madrid/ESP), Roberto Carlos (Real Madrid/ESP), Gilberto (Hertha Berlin/GER), Juan (Bayer Leverkusen/GER), Cris (Lyon/FRA), Lucio (Bayern Munich/GER), Luisao (Benfica/POR).

Milieux de terrain: Emerson (Juventus Turin/ITA), Edmilson (FC Barcelone/ESP), Gilberto Silva (Arsenal/ENG), Juninho Pernambucano (Lyon/FRA), Zé Roberto (Bayern Munich/GER), Kaka (AC Milan/ITA), Ricardinho (Corinthians), Ronaldinho (FC Barcelone/ESP)

Attaquants: Ronaldo (Real Madrid/ESP), Adriano (Inter Milan/ITA), Fred (Lyon/FRA), Robinho (Real Madrid/ESP)

[-=G2'Spirit=-]

lol la le groupe fait mal quand méme

[crocodealer]

Les sélectionneurs des 32 pays qualifiés avaient jusqu'à lundi minuit pour rendre leur liste.
Retrouvez tous les effectifs de la prochaine Coupe du monde en Allemagne du 9 juin au 9 juillet.

***** Clic sur le pays *****

ALLEMAGNE - COSTA RICA - POLOGNE - AQUATEUR - ANGLETERRE - PARAGUAY - TRINITE ET TOBAGO - SUEDE - ARGENTINE - COTE D'IVOIRE - SERBIE MONTENEGRO - PAYS BAS - MEXIQUE - IRAN - ANGOLA - PORTUGAL - ITALIE - GHANA - USA - REPUBLIQUE TCHEQUE - BRESIL - CROATIE - AUSTRALIE - JAPON - FRANCE - SUISSE - COREE DU SUD - TOGO - ESPAGNE - UKRAINE - TUNISIE - ARABIE SAOUDITE

[-=G2'Spirit=-]

Beau boulot crocodealer

[crocodealer]

Les 23 joueurs de l'équipe de France ont choisi les numéros qu'ils porteront lors de la Coupe du monde 2006 (9 juin - 9 juillet). Si Zinedine Zidane a évidemment récupéré le 10 et Thierry Henry le 12, découvrez qui portera le numéro 13, quel numéro a choisi Franck Ribéry...

Les numéros des Bleus :

Gardiens :

16 - Fabien Barthez (Olympique de Marseille)
23 - Grégory Coupet (Olympique Lyonnais)
1 - Mickaël Landreau (FC Nantes Atlantique)

Défenseurs :

3 - Eric Abidal (Olympique Lyonnais)
2 - Jean-Alain Boumsong (Newcastle United)
21 - Pascal Chimbonda (Wigan)
5 - William Gallas (Chelsea FC)
17 - Gaël Givet (AS Monaco)
19 - Willy Sagnol (FC Bayern Munich)
13 - Mikaël Silvestre (Manchester United)
15 - Lilian Thuram (Juventus Turin)

Milieux de terrain :

8 - Vikash Dhorasoo (Paris-Saint-Germain)
18 - Alou Diarra (RC Lens)
6 - Claude Makelele (Chelsea FC)
7 - Florent Malouda (Olympique Lyonnais)
4 - Patrick Vieira (Juventus Turin)
10 - Zinedine Zidane (Real Madrid)

Attaquants :

9 - Djibril Cissé (Liverpool FC)
12 - Thierry Henry (Arsenal)
22 - Franck Ribéry (Olympique de Marseille)
14 - Louis Saha (Manchester United)
20 - David Trezeguet (Juventus Turin)
11 - Sylvain Wiltord (Olympique Lyonnais)

[boums]

Excellent job Cocodealer
Moi j'attends de voir Ronaldinho et le Bresil

[crocodealer]

Comme en 1998, 2000 et 2002, les 23 joueurs de l'équipe de France, venus en famille, ainsi que l'encadrement technique se sont retrouvés dimanche en fin d'après-midi à Tignes pour un premier stage d'oxygénation, jusqu'à vendredi, pour débuter la préparation du Mondial 2006.

Les arrivées des joueurs se sont étalées en fin de journée, les derniers arrivant dans la station vers 19h30, alors qu'un beau soleil déclinait dans le ciel. Selon l'encadrement de l'équipe, aucun joueur ne manquait à l'appel. En tout, c'est une grosse centaine de personnes qui ont pris leurs quartiers dans un grand hôtel de Tignes entièrement réservé pour le confort de la délégation des Bleus.

Au programme de ce stage, destiné à lancer la Coupe du monde et, plus encore, à tisser ou resserrer les liens du groupe de l'équipe de France: quelques balades au grand air - sous réserve que les conditions météorologiques ne soient pas trop mauvaises -, tests physiques, soins et entraînements entrecoupés de moments de détente.

Stage d'oxygénation

Déjà, Aimé Jacquet, quelques mois avant le Mondial-98, puis Roger Lemerre, avant l'Euro-2000 et le Mondial-2002, avaient profité de la station savoyarde pour entamer la préparation des phases finales, avec succès dans les deux premiers cas. Le sélectionneur actuel, Raymond Domenech, devrait, lui, en dire davantage sur le contenu de la semaine à l'occasion d'un point-presse prévu lundi à 14h00, en préambule à une préparation qui doit permettre aux Bleus d'arriver fin prêts pour leur premier rendez-vous de Coupe du monde, le 13 juin contre la Suisse au Gottlieb-Daimler Stadion de Stuttgart.

Après ce stage en Savoie, les Bleus retrouveront le Centre technique national Fernand-Sastre de Clairefontaine à partir de vendredi jusqu'au mardi 30 mai, avec un match amical contre le Mexique, samedi au Stade de France (21h00). Ils iront ensuite à Lens pour une autre rencontre amicale contre le Danemark, le 31 mai (21h00), puis à Saint-Etienne pour un ultime match de préparation le 7 juin (21h00), face à un adversaire inédit, la Chine. L'arrivée en Allemagne, où se déroulera la phase finale du Mondial du 9 juin au 9 juillet, est programmée pour le 8 juin.

[Dex]

Voilà, après maintes recherches avec mon ami goggle, je n'ai pas pu trouver de logiciel permettant de mettre à jour les résultats des matchs de la coupe du monde.

Or, lors des précedentes compétitions internationales (Euro et CM), j'ai toujours réussi à dénicher un petit soft pour PC qui permettait juste en rentrant les résultats, d'avoir le classement de toutes les poules et évidemment les matchs de la deuxième phase...Certains permettaient même une mise à jour en ligne, et tout cela gratuitement évidemment.

Cette fois, tout ce que j'ai pu trouver est un fichier excel...Bon, ça marche mais au niveau interface, on peut trouver mieux.
Pour voir, vous pouver le récupérer ICI.

Si l'un d'entre vous en connait un...Tout ce que j'ai trouvé, c'était pour pda et je ne suis même pas fichu de le retrouver...

Je pense que ça pourrait en intéresser plus d'un.



[Edité par Surfer77 : Sujet combiné ]

[crocodealer]

A 17 jours de la Coupe du monde, l'avenir de quelques Tricolores reste encore bien flou. Entre velléités de départ et opportunités énormes, tour d'horizon des Bleus.

En marge du stage préparatoire à la phase finale de la Coupe du monde, certains joueurs de l'équipe de France s'interrogent. Non pas sur leur chance d'être dans les bons papiers de Raymond Domenech au soir du 13 juin pour le match contre la Suisse, mais sur leur avenir plus lointain, celui d'août. A cette date, l'heure de la rentrée aura sonné en club et nombreux sont ceux qui auront changé de tunique.

A l'image de ces prédécesseurs, Raymond Domenech a réclamé aux joueurs de prendre leurs responsabilités et de s'éviter des nuits blanches. L'esprit libéré dans un corps sain, le vrai mot d'ordre d'un sélectionneur qui sait que les moindres détails comptent. A ce jour pourtant, quelques joueurs n'ont pas ou pu définir les contours de leur avenir sportif.

Si Sylvain Wiltord a éteint le feu des relances marseillaises en prolongeant de deux ans à Lyon, d'autres pensionnaires du groupe France s'interrogent. A commencer par Fabien Barthez, partant de Marseille et qui cherche un dernier challenge avant de ranger ses crampons. En France, Toulouse et Baup le réclament mais l'Angleterre aurait ses faveurs, même si La Corogne s'intéresse à son cas.

Chimbonda affole la Premier League

Pour Pascal Chimbonda, tout ce qui vient est un pur bonheur. Une sélection inattendue, un titre de meilleur latéral droit en Premier League et les demandes affluent. Tottenham a déjà trouvé un accord avec le joueur pour un contrat de 4 ans, Marseille a aussi relancé le joueur ces derniers jours. Reste à trouver avec Wigan un terrain d'entente pour le libérer. William Gallas n'a pas le même souci. Les plus grands clubs lui font la cour et Chelsea a déjà compris tout son intérêt de le vendre à un an de la fin de son contrat. Une première offre de 6 millions d'euros du Milan AC n'a pas convaincu, mais nul doute que les vice-champions d'Italie n'en resteront pas là.

Jean-Alain Boumsong attend aussi. Si son arrivée à Newcastle avait engendré beaucoup de commentaires élogieux, le physique défenseur central a connu une deuxième partie de saison délicate. Lyon, qui avait pensé dans un premier temps à Squillaci, songe évidemment à l'opportunité de récupérer un tel élément.

Quid des trois Turinois?

Pour les milieux de terrain, si la cause Zidane est entendue tout comme celle de Malouda qui restera lyonnais, tous les autres joueurs sont susceptibles de changer d'air. Vikash Dhorasoo, plutôt décevant cette année, intéresse deux clubs espagnols (Betis, Atletico Madrid). Sa volonté semble pourtant de vouloir rester au PSG afin de s'imposer enfin comme un maillon essentiel du dispositif Lacombe.

Mais le cas qui fait évidemment le plus jasé, c'est celui de Franck Ribéry. Une ascension fulgurante qui entraîne logiquement des offres alléchantes. Des 22 millions d'euros de Tottenham en passant par les 20 millions du Real Madrid ou bien encore le montage (Govou, Reveillère + argent) imaginé par l'OL pour l'extirper de Marseille, toutes les supputations sont bonnes. Son agent, Bruno Heiderscheid, ne ferme aucune porte. Surtout avec une Coupe du monde aussi proche...

Reste enfin trois joueurs dont le sort est lié à celui de leur club. David Trézéguet, Patrick Vieira et Lilian Thuram attendent d'en savoir plus pour savoir si leur avenir est toujours à la Juventus Turin. Le doyen des trois a bien des touches avec Arsenal et Manchester United. Tout comme Patrick Vieira qu'une rumeur persistante annonce en Espagne dans un club fraîchement couronné champion d'Europe. Le cas de l'attaquant français est moins épineux. Buteur d'exception, Chelsea, Lyon, Real Madrid, Arsenal ont déjà posé des jalons sur le joueur.

Avant que l'été ne soit très chaud, les portables risquent de crépiter sur les hauteurs de Tignes. Raymond Domenech n'a pas fini de se faire des cheveux blancs.

***

Tout se déroule bien à Tignes pour l'Equipe de France qui s'est entraînée ce matin dans la bonne humeur notamment par un tournoi de tennis-ballon et qui pourrait passer cette nuit à 3000 mètres dans un restaurant d'altitude si la météo le permet.

Les 23 joueurs de l'équipe de France de football ont commencé leur journée de mardi par une séance d'entraînement à 2100 m d'altitude. Pendant plus d'une heure et demie, les Bleus ont effectué un footing et un échauffement en groupe avant de réaliser des ateliers physiques par séquences (sauts, corde à sauter, sprints...) sous les ordres de Robert Duverne, le préparateur physique de Lyon (L1). Sous un temps plutôt frais et des nuages hauts, la séance s'est ensuite poursuivie par un long tournoi de tennis-ballon dans la bonne humeur, pendant près d'une heure.

Thierry Henry, qui a joué la finale de la Ligue des champions avec Arsenal mercredi, s'est contenté de trottiner, d'abord avec le groupe puis en tandem avec Pierre Mankowski, l'adjoint du sélectionneur Raymond Domenech. La veille, il était resté aux soins, comme Zinédine Zidane.Les gardiens de but se sont entraînés à part, avec Bruno Martini et Fabrice Grange, nouveau venu dans l'encadrement des Bleus, chargé de la préparation des gardiens. Grégory Coupet a aussi joué au tennis-ballon.

A 12h15, les Bleus se sont éclipsés en signant des autographes aux quelques dizaines de supporteurs présents. En fin d'après-midi, l'équipe de France et son encadrement doivent normalement monter sur le glacier de la Grande-Motte, à Tignes, par le funiculaire -exceptionnellement ouvert pour elle- afin de passer la nuit dans un restaurant d'altitude, à 3000 m, et faire une marche en altitude mercredi matin. La réalisation de ce programme était toutefois suspendue aux conditions météorologiques, souvent changeantes en cette saison.

***

Pour Aimé Jacquet, l'équipe de France entre dans une phase "très importante" à Tignes pour préparer le Mondial. Le sélectionneur de 1998 explique également l'importance du premier match des Bleus contre la Suisse, racontant cette "peur de manquer le rendez-vous". Interview !

AIME JACQUET, parlez-nous du premier match, de son importance pour la suite ?

A.J. : C'est le plus dur. Je peux vous garantir que ce coup d'envoi du premier match, vous y avez pensé tout le temps. Il est sans cesse dans votre esprit pendant la préparation, lorsque vous êtes à l'entraînement, lors des derniers matches amicaux. C'est le match le plus déterminant. Quand on reparle de 1998, le match où j'ai eu le plus de frissons, c'est à Marseille (contre l'Afrique du Sud). La tension, c'était terrible ! Je peux vous dire que je n'avais pas beaucoup dormi la veille.

C'est la peur ?

A.J. : La peur de manquer le rendez-vous, oui. Vous gagnez, vous avez la porte grande ouverte. Vous faites match nul, elle est entr'ouverte. Vous perdez, la porte est fermée. Et après, pour la rouvrir, attention !

A quel niveau est-ce fermé ?

A.J. : Tout ! C'est fermé. Bonjour les dégâts pour le sélectionneur. Et les questions: qui va jouer le deuxième match ? Cela c'est terrible. Nous, au deuxième match (contre l'Arabie saoudite), on bascule, et au troisième, tout le monde joue. C'était un risque énorme que j'ai pris à Lyon (troisième match contre le Danemark), mais on a su ce jour-là qu'on irait loin. Si vous perdez le premier, c'est plus pareil... Le premier match est toujours déterminant. Même quand j'étais au grand Bordeaux (1980-89), mon souci c'était de gagner le premier match. Quand je le gagnais en Championnat avec Bordeaux, je respirais. C'est que les nouveaux s'étaient bien intégrés et c'était reparti. Si vous aviez un accroc, les problèmes commençaient parce que l'effectif était grand.

Evoquons les adversaires des Bleus. Votre avis sur la Suisse ?

A.J. : Un très gros morceau et, surtout, c'est le premier match. Même si ça déplaît à certains, nous sommes en danger. Comme le Brésil, sur le premier match, est en danger. Les Suisses ont une très belle équipe. Ce match va déterminer notre parcours.

La Corée du Sud ?

A.J. : Ce sera une équipe dure à manoeuvrer mais qui n'a peut-être plus les possibilités qu'elle avait lors de la Coupe du monde chez elle ni peut-être le mental et la conviction qu'elle a manifestés en 2002. Mais cela va être une équipe difficile à manoeuvrer sur le plan physique et athlétique.

Et enfin le Togo ?

A.J. : Le troisième match sera en fonction de tout ce qui se sera passé avant. Mais c'est généralement un match qui est plus logique du point de vue de la hiérarchie.

Un pronostic pour les Bleus ?

A.J. : On sera dans le dernier carré.

Zidane a récemment évoqué l'esprit de 1998. Quel était-il ?

A.J. : On avait fait en sorte de n'oublier personne. Offert à tout le monde la possibilité de jouer, de s'exprimer. Cela a été un travail de deux ans, pas le travail d'un mois. On a surtout fait comprendre que l'important, c'est l'équipe. Ce n'est pas l'équipe de 11, c'est l'équipe totale. C'est pour ça qu'on a très bien fonctionné.

Un conseil à Raymond Domenech ?

A.J. : Moi, je n'interviens jamais. Ce sont ses choix. Mais je lui ai dit de bien se préparer, qu'il allait peu dormir. C'est tout ce que je lui ai dit: qu'il se repose bien avant, psychologiquement et physiquement. Parce que c'est très très dur. Pendant la compétition, c'est terrible ! On ne dort pratiquement pas. On surveille tout. Il n'y a que vous qui décidez.

Le fait que Raymond Domenech va aussi avoir à gérer beaucoup de trentenaires constitue-t-il un autre problème à tenir en compte ?

A.J. : Ce n'est pas gênant. Moi, j'aime bien les trentenaires. Ils sont faciles à gérer. Ils ont de la bouteille. Ce sont les plus faciles à manager, parce qu'ils se connaissent bien et ils savent bien se gérer.

L'équipe de France va disputer trois matches de préparation d'ici son entrée en lice contre la Suisse le 13 juin. A quoi doivent-ils servir ?

A.J. : Ca, c'est très important pour Raymond Domenech, même si, à mon avis, il lui manque un petit match. C'est très important pour l'implication des joueurs. C'est le moment où on oublie son club. On fait le deuil de son club pour se consacrer et se polariser totalement sur l'équipe de France. Il n'y a que le maillot bleu qui existe. C'est ce que j'appelle l'identification.

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Après Ludovic Giuly, Nicolas Anelka a exprimé son incompréhension de ne pas avoir été retenu en équipe de France par Raymond Domenech. "Comme d'habitude, je n'ai pas été jugé sur mes qualités sportives", estime l'attaquant de Fenerbahçe qui rate pour la troisième fois une participation au Mondial.

Une sélection réserve toujours son lot de déçus et de mécontents. Mais, cette fois, les recalés du Mondial n'ont pas été particulièrement tendres avec Raymond Domenech. Après la quasi-indifférence de Johan Micoud ("Il n'y a pas trop de surprises"), Ludovic Giuly a attendu d'être sacré champion d'Europe pour déballer son sac. "Être champion d'Europe et ne pas aller en Allemagne... c'est unique au monde une histoire pareille", avoue le Barcelonais dans L'Equipe.

"J'ai rempli tous les critères de sélection que Raymond Domenech a expliqués récemment à la télévision. Je m'y suis reconnu. Il fallait de l'expérience, accepter d'être sur le banc des remplaçants, jouer dans un grand club, répondre présent dans les grands matches, ne pas faire la gueule... J'ai fait tout cela à Barcelone. Alors, soit je n'ai pas compris, soit Domenech doit changer son discours", dénonce le grand oublié de la liste des 23.

"Tant pis pour lui..."

Non retenu chez les Bleus depuis France - Chypre (4-0) en octobre 2005, l'ancien Monégasque, qui avait qualifiée d' "injuste" cette non-sélection, a par ailleurs révélé qu'il ne faisait même pas partie de la fameuse short liste de joueurs auxquels Domenech a demandé de se tenir prêt. Et Ludovic Giuly en a pris acte. "S'il y a un blessé, tant pis pour lui. Je ne suis pas une m... Je méritais plus de respect. Apparemment, je n'entre même pas dans la liste des 30, ni des 40... (...) Donc lundi matin, je pars en vacances. Cela fait cinq ans que je n'ai pas pris de vacances. Je vais en profiter", a-t-il lancé.

Dans le Journal du dimanche, Nicolas Anelka a lui aussi exprimé son amertume. Car l'ancien Parisien pensait faire le voyage en Allemagne. "J'espérais participer à l'aventure puisque le sélectionneur m'avait rappelé pour les trois derniers matches. Mais bon, comme je n'avais pas de nouvelles ces derniers jours..." , concède-t-il. Après 1998 et 2002, Anelka verra donc une nouvelle fois le train bleu partir sans lui, Domenech ayant préféré retenir Louis Saha et Djibril Cissé pour épauler le duo Henry-Trezeguet. Trois occasions manquées avec autant de sélectionneurs.

"Rappelé pour que je me déchire"

"J'ai l'impression que Domenech m'a rappelé en équipe de France aux Antilles juste pour que je me déchire, explique Anelka. Malheureusement pour lui, j'ai marqué. A croire que, dès le début, il avait décidé de ne pas me prendre. Mon profil polyvalent en attaquant aurait pu aider. Je pense mériter ma place. Si c'était pour en arriver là, pourquoi me faire venir ? Comme d'habitude, je n'ai pas été jugé sur mes qualités sportives". Comme Pires et Giuly, il n'est même pas réserviste. "Je ne regarderai pas le Mondial", jure-t-il. Pourtant, "j'aime toujours ce maillot", continue-t-il d'affirmer. Peut-être reverra-t-on donc Nicolas Anelka sous le maillot tricolore... mais ce ne sera pas sous Domenech.

Modifié par crocodealer, 23 May 2006 - 19:22.