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[TMP] L'avenir de la télé sur mobile


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#1 Alfred

Alfred

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Posté 18 Oct 2006 - 06:37

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Annoncée par certains pour 2007, par d'autres en 2008, la diffusion de la télévision par broadcasting sur mobile en France soulève encore de nombreuses interrogations, quant à l'attribution des licences, au modèle économique ou plus simplement aux futurs contenus disponibles. Néanmoins, depuis un an, de nombreux obstacles ont déjà été levés. L'avenir de la télévision sur mobile en France, déjà présente sur les réseaux Edge et 3G, commence à se dessiner. C'est en tout cas le sentiment général de la plupart des acteurs concernés - opérateurs mobiles, diffuseurs, producteurs, acteurs publics et autorités de régulation -, réunis mardi 17 octobre à l'occasion des troisièmes assises de la télévision mobile, colloque organisé au Sénat par l'agence Aromates.

"Il y a un an, nous n'étions même pas sûrs de pourvoir libérer les fréquences nécessaires pour la diffusion par broadcast de télévision sur mobile", a rappelé en introduction du colloque Bernard Pauchon, directeur de développement du service de diffusion vers les mobiles et vice-président du Forum de la Télévision Mobile. Aujourd'hui, un an après une série d'expérimentations concluantes, les conditions techniques semblent réunies.

Pour la diffusion terrestre de télévision mobile, il existe plusieurs technologies différentes. En France, les principaux acteurs se sont associés pour mener quatre expérimentations à Paris, le CSA leur ayant accordé le droit d'utiliser les bandes UHF à titre expérimental. Un consensus se dessine aujourd'hui en faveur du DVB-H, technologie en passe de devenir également la norme européenne puisque qu'elle a été retenue en Italie, où la télévision mobile a été lancée commercialement au printemps 2006, en Allemagne où elle a été expérimentée à l'occasion de la Coupe du Monde de Football et en Finlande, où elle sera prochainement lancée commercialement.

Par ailleurs, le 2 mars dernier, le président du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) Dominique Baudis, a annoncé la mise en place d'un réseau multivilles dans la bande UHF (ultra haute fréquence, bande de radiofréquences comprise entre 300 MHz et 3 GHz, utilisée pour la diffusion de la TNT, baptisé "M7". Ce réseau devra toutefois être complété en vue d'une couverture nationale du territoire.

Or pour diffuser la télévision mobile en mode broadcast, sur les fréquences de télévision, il s'agit aujourd'hui de libérer de la place dans le spectre, par un réagencement des multiplexes de la TNT. C'est l'un des objets du projet de loi relatif à la modernisation de la diffusion audiovisuelle et à la télévision du futur, présenté par le ministre de la Culture et de la Communication aux parlementaires à la rentrée 2006 et qui devrait être examiné au Sénat les 20, 21 et 22 novembre prochains.

Ce projet de loi a pour objectif de créer le cadre juridique nécessaire à un basculement complet de l'analogique au numérique, au plus tard le 30 novembre 2011, ainsi que de créer les conditions d'introduction de la "Télévision Mobile Personnelle". L'attribution des fréquences est confiée au CSA. Afin d'assurer une meilleure couverture que celle mise en place pour la TNT, les candidats devront apporter des garanties en matière de qualité de réception technique des services, notamment à l'intérieur des bâtiments. S'agissant de la délivrance des autorisations, le CSA est invité à favoriser la reprise des services préalablement autorisés par voie hertzienne terrestre en mode numérique, les chaînes de la TNT.

"Ce projet, relativement conservateur, reste dans la logique des éditeurs et non des distributeurs, a expliqué lors du colloque Thibault Verbiest, avocat spécialisé TIC aux barreaux de Paris et de Bruxelles. Toutefois, il ouvre la possibilité d'une évolution en faveur des distributeurs commerciaux de la télévision mobile, à savoir les opérateurs de télécommunication."

De fait, n'a pas manqué de rappeler Jean-Noël Tronc, directeur général d'Orange, "la commercialisation de la télévision mobile en mode broadcast passe par les opérateurs mobiles. Ces acteurs sont au cœur du futur écosystème de la télévision mobile, de par leurs investissements dans le déploiement et l'extension d'un réseau haut débit mobile Edge ou 3G, technologies qui constituent un complément nécessaire au réseau broadcast, et par la mise en place d'offres tarifaires basées sur l'illimité."

Le cadre technique et juridique de la télévision mobile par broadcasting semble désormais en place en France. Reste à savoir s'il existe un marché pour cette future offre. "Si le marché de l'offre est en route, celui de la demande ne suit pas le même chemin", a indiqué lors des assises Florence Le Borgne, responsable du pôle média à l'IDATE.

Selon une enquête réalisée par l'Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe, les consommateurs français manifestent peu d'enthousiasme à l'égard de la télévision sur mobile : moins de 15 % se déclarent intéressés par la possibilité de recevoir des chaînes de télévision sur leur mobile et moins de 18 % des vidéos. Toutefois, ces proportions augmentent fortement (respectivement 30 % pour la TV en direct et 50 % pour de la vidéo à la demande) sur la tranche des 15-18 ans, ce qui est positif selon Florence Le Borgne : "Ce sont généralement les jeunes qui adoptent les nouveaux usages des TIC en premier et participent à leur diffusion dans les autres tranches d'âge."

via : journaldunet.com

Modifié par Douce Féline, 25 Sep 2007 - 18:03.





#2 Alfred

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Posté 01 Dec 2006 - 16:18


Selon OC&C Strategy Consultants, le marché de la télévision mobile pourrait atteindre 500 millions d'euros en 2013. Si toutefois les opérateurs et les chaînes favorisent son essor.

2007 : Année 0 ou faux départ ? Dans une étude venant de paraître, le cabinet OC&C Strategy Consultants affirme que tous les feux sont au vert pour le développement du marché de la télévision sur mobile. A tel point que pour ses auteurs "tout concourt à rendre imminent et inéluctable l'avènement de la TV mobile en France".

Ainsi, selon l'étude, le projet de loi sur l'audiovisuel qui devrait être votée en janvier pourrait signer le début de l'envolée d'un marché qu'il estime atteindre 500 millions d'euros - hors publicité - pour 6 millions d'abonnés en 2013. L'arrivée des premières chaînes broadcast sur la norme DVB-H et le lancement de premiers services de télévision hauts débit durant la Coupe du monde de rugby ayant lieu en France pourraient fortement populariser le service.

La "killer app" de la vidéo sur mobile pourrait être, tout simplement, la télévision. L'étude se base en effet sur les 25 expérimentations menées en Europe. En France, elles auraient concernées un millier de personnes, et toutes auraient validé l'intérêt des utilisateurs pour ce service avec un abonnement compris entre 5 et 7 euros par mois.

L'étude note par ailleurs que les formats courts de télévision sont des contenus particulièrement bien adaptés aux mobiles : clips, sketchs, flashs infos… Contrairement au Wap, par exemple, les contenus adaptés à la technologie existent déjà, ce qui ne peut que faciliter son succès. Sans compter l'apport des sites de partage vidéos comme YouTube, MySpace, ou Dailymotion qui pourraient eux aussi nourrir, voire proposer leurs propres chaînes. Mais pour que cet essor ait lieu, préviennent les auteurs, il faudra que les acteurs coopèrent.

Pour cela, le rapport plaide pour un modèle collaboratif avec une forte implication des chaînes de télévision afin de proposer une palette de contenus suffisamment large pour stimuler le marché, et donc, rentabiliser l'infrastructure mise en place par les opérateurs. Si tel est le cas, avec un marché structuré autour d'une douzaine de chaînes en 2013, OC&C Strategy Consultants mise sur une répartition des revenus de 200 millions d'euros pour les opérateurs, et 300 millions pour les chaînes.

via journaldunet.com

Modifié par Alfred, 01 Dec 2006 - 16:19.



#3 Alfred

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Posté 01 Dec 2006 - 16:41

un autre point de vue par silicon.fr :

Les conflits d'intérêts entre acteurs de la TV et du mobile pourraient freiner l'essor de la TV mobile

Tout est prêt pour un lancement de la TV mobile hertzienne à court terme. Mais les divergences autour du modèle économique sont encore très nombreuses

La télévision mobile n'en est qu'à ses débuts. Pour le moment diffusée en streaming (flux constant) sur les réseaux UMTS des opérateurs, la TV mobile téléphonée se heurte déjà à un mur. En effet, le flux de télévision utilise les réseaux des opérateurs, des réseaux point à point qui saturent lorsqu'un nombre important d'utilisateurs regarde ces programmes simultanément.

D'où l'intérêt de la télévision mobile diffusée qui utilise les ondes hertziennes. Il s'agit en fait de proposer une sorte de TNT mobile.

Tout semble prêt pour un lancement à court terme. Tout le monde s'accorde autour de la norme DVB-H (excepté Alcatel qui pousse une solution hybride avec le satellite), les terminaux sont prêts et les fréquences devraient bientôt être libérées via la nouvelle loi sur la TV du futur en cours d'adoption.

Les plus optimistes d'attendent à un lancement courant 2007 et une couverture quasi totale du territoire pour 2008-2009. Mais le succès de la TV Mobile (toutes les études montrent que les consommateurs attendent impatiemment un tel service et sont prêts à payer pour) pourrait être impacté par de fortes divergences de vues entre les acteurs de la TV et ceux du mobile.

Selon une étude d'OC&C Strategy Consultants, tous les acteurs ont intérêt à faire de la TV mobile un succès. "Les opérateurs mobiles y trouveront de nouveaux relais de croissance qui n'exigent pas d'investissements. Les chaînes de TV verront leurs audiences progresser et les opérateurs de diffusion verront également leurs revenus augmenter", explique Michel Sasportes, consultant pour OC&C.

"Or, chacun défend ses intérêts propres qui ne vont pas dans le sens du marché. Les opérateurs penchent vers un modèle payant, veulent produire leurs propres contenus et sont partisans d'une couverture indoor. Les chaînes de TV sont tentées par le modèle gratuit et font pression pour éviter une couverture indoor qui viendra concurrencer la TV classique. Les opérateurs de diffusion ont des réticences à amorcer la pompe: 300 millions d'investissements pour couvrir deux tiers de la population en cinq ans", poursuit-il.

En d'autres termes, chacun essaye de tirer la couverture à soi avec des stratégies individualistes. "Ce qui est une erreur fondamentale", souligne le consultant. Par exemple, alors que toutes les études montrent que les consommateurs sont prêts à débourser environ 5 euros par mois pour ce service, le modèle payant ne fait pas consensus entre les différents acteurs.

Ainsi, à l'heure actuelle le flou est total, rien n'est finalisé. Selon OC&C, le secteur penche sur la rivalité et non pas la collaboration car les règles du jeu, la loi, ne sont pas encore définies.

"Le scénario de la rivalité entre les acteurs, qui semble émerger, sera beaucoup moins profitable que le modèle collaboratif. Ce modèle englobe la gratuité du service, une couverture limitée, une concurrence entre la 3G et le DVB-H et peu de chaînes. Le modèle collaboratif s'appuie sur un service payant, une couverture indoor étendue, des accords de partage de revenus et un nombre important de chaînes", explique Jean-Michel Cagin, consultant d'OC&C.

Dans un modèle coopératif payant, la TV mobile devrait toucher 6 millions de clients en 2016 pour un chiffre d'affaires de plus de 500 millions d'euros qui doublera en 4 ans, selon les calculs du cabinet. "Mais si le modèle de rivalité s'impose, les revenus générés seront très bas, la publicité ne compensera pas le coût d'une offre gratuite", prévient le consultant.

Il faudra bien se mettre d'accord et tout risque de se jouer dans les prochains mois. Si chacun campe sur ses positions, l'essor de la TV mobile risque de connaître de sévères ratés.

Modifié par Alfred, 01 Dec 2006 - 16:42.



#4 castafiore

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Posté 01 Dec 2006 - 16:54

Quand on voit qu'Orange ne fait même pas l'effort de diffuser sa TV LIVE sur les derniers modèles Nokia, on peut se demander où est la logique commerciale dans tout ça.

En tous cas, moi, je n'y comprends plus rien. ;)

nokia 6230i 6600 6270 6680 N70 N73ME N93 N95

HTC Desire Nexus 4 Sony Xperia XA1


#5 baza

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Posté 02 Dec 2006 - 00:16

Cette nouvelle technologie permettra l'accélération de l'accèsibilité à l'information. La télévision devient peu à peu quotidienne, plurielle

#6 Alfred

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Posté 02 Dec 2006 - 07:30

et via : today.reuters.fr

Le marché de la télévision mobile devrait représenter six millions d'utilisateurs et plus de 500 millions d'euros hors revenus publicitaires en France en 2013 et doubler en 2017, estime le cabinet OC&C Strategy Consultants dans une étude.

Mais les auteurs de l'étude soulignent que la viabilité du développement de la télévision mobile dépend de la coopération des différents acteurs du secteur: opérateurs télécoms, sociétés de télévision et gestionnaires de réseaux. Le cabinet estime indispensable de proposer un large choix de chaînes payantes et d'assurer une couverture étendue du territoire.

Le projet de loi du 30 juin 2006 sur la télévision du futur, qui encadre notamment le développement de la télévision mobile, adopté le 22 novembre par le Sénat, a été transmis à l'assemblée nationale. La télévision mobile pourrait ainsi faire ses premiers pas à temps pour la Coupe du Monde de rugby en septembre 2007.

Dominique Baudis, président du Conseil supérieur de l'audiovisuel, a prédit début novembre à la télévision mobile "le même succès que le transistor".

Le service de télévision mobile utiliserait la norme DVB-H (Digital Video Broadcast-Handheld), déclinaison de la télévision numérique terrestre (TNT), permettant de desservir un nombre illimité d'utilisateurs sans risquer d'encombrement des réseaux.

"Il faudra des émetteurs plus nombreux et plus puissants", a souligné Jean-Michel Cagin, associé chez OC&C, lors d'une conférence de presse présentant l'étude. Il a chiffré l'investissement initial pour le réseau à 300 millions d'euros.

En complément du DVB-H, qui utilise des émetteurs installés sur les territoires, des solutions combinant émetteurs terrestres et satellites sont à l'étude pour couvrir plus rapidement l'ensemble de la France. Alcatel a ainsi effectué mercredi la première démonstration en Europe de diffusion de chaînes de télévision sur des téléphones mobiles en utilisant le nouveau standard DVB-SH (S pour satellite).

Les constructeurs de téléphones portables se mettent eux aussi en ordre de marche pour la télévision mobile. Le finlandais Nokia, leader mondial du secteur, a annoncé début novembre qu'il comptait démarrer dans les prochaines semaines en Asie la commercialisation d'un nouveau modèle, le N92, qui permet de visionner des programmes de télévision.

Plus de 50 millions de téléphones DVB-H devraient être vendus dans le monde pour l'ensemble du secteur d'ici 2010 (a) , selon le cabinet d'études Informa.

Le cabinet OC&C estime que les utilisateurs seraient prêts à payer cinq à sept euros par mois pour un service de télévision mobile. ;)

Les auteurs de l'étude soulignent la nécessité de parvenir à un accord sur le partage des revenus estimés entre distributeurs et ayant-droits.

"La part des opérateurs de diffusion devrait être de l'ordre de 200 millions d'euros par an pour une douzaine de chaînes, compte tenu de l'investissement à réaliser et des coûts d'exploitation du parc d'antennes", explique l'étude. "Le solde, à savoir 300 millions d'euros en 2013 et 800 millions d'euros en 2017 reste à répartir entre les chaînes de télévision et les opérateurs mobiles". L'avènement possible de la télévision mobile illustre la convergence croissante entre les secteurs des médias et des télécoms.

"Si l'accès au réseau est crucial, il ne garantira pas le succès (de la télévision mobile)", estimait Crédit suisse dans une récente étude. "Le contenu est au moins aussi important".

Modifié par Alfred, 02 Dec 2006 - 07:32.



#7 Alfred

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Posté 30 Jan 2007 - 16:02

La TV mobile passe des essais à la réalité


Consensus sur la norme DVB-H, retours positifs des premiers lancements commerciaux, émergence d'un modèle économique rentable : tous les ingrédients sont réunis pour que 2007 soit l'année de l'avènement de la télévision sur mobile.

La TV Mobile est un sujet brûlant depuis 2004. Mais les nouvelles technologies mettent toujours un peu plus de temps que prévu à émerger et à passer du statut d'études de marché aux premiers essais, puis à une adoption en masse. Les essais sur la TV Mobile (MDTV) effectués en 2005 ont entraîné des lancements commerciaux à un niveau local en 2006, ce qui nous permet de penser que cette technologie verra un lancement global en 2007.

2006 laisse en effet espérer de belles perspectives pour 2007. Le Japon envisage de vendre un million d'unités par mois, 18 mois après le lancement de sa MDTV. La Corée table sur un à deux millions d'abonnés après à peine 12 mois, et l'Italie prévoit 500.000 abonnés six mois après le lancement. Des chiffres bien modestes en comparaison du milliard de téléphones portables vendus en 2006 ? Pas vraiment, si on le compare à d'autres technologies sans fil lancées par le passé. Orange a récemment rappelé à l'industrie que cinq ans ont été nécessaires pour atteindre le premier million d'abonnés GSM en France. Actuellement beaucoup de pays ayant lancés la TV Mobile ont vu ce niveau d'adoption atteint en à peine un an.

Après une fragmentation des standards en 2005, le DVB-H se démarque de plus en plus
Fin 2005, la multiplication des standards faisait penser aux analystes que la percée de la TV Mobile serait freinée par cette trop grande fragmentation. Pléthore de standards (T-DMB, MBMS, 3G, HSDPA, DVB-H, MedioFLO, S-DMB, ISDB-T, DBS-SH et le standard chinois sTimi) troubleraient l'industrie et créeraient une incertitude quant au démarrage de la TV Mobile et sur le standard à privilégier. Le marché a montré que chacun de ces choix est lié à des contraintes d'ordre techniques ou financières.

On trouve parmi les solutions de diffusion à bande étroite : ISDB-T (Japon), T-DMB - (Corée et Allemagne), DAB-IP et MBMS (en essai commercial en Grande-Bretagne), solutions n'offrant qu'un maximum de 5 chaînes de télévision. Le succès a été relatif en Corée du Sud alors qu'en Allemagne et en Grande-Bretagne, les résultats commerciaux ont été décevants. La plupart des essais ont montré effectivement que les opérateurs attendent au moins 15 à 20 chaînes pour attirer des utilisateurs toujours plus nombreux acceptant un modèle payant pour une TV Mobile de qualité.

Les solutions à bande large comme DVB-H et MediaFLO, et les standards pour satellite DVB-SH et sTimi en Chine, seront plus déployés en 2007, démontrant leur supériorité par rapport aux solutions évoquées précédemment. Il existe deux raisons expliquant le retard initial de développement de ces solutions :
- le temps nécessaire aux différents pays pour trouver les groupes de fréquences UHF appropriées et disponibles,
- le temps nécessaire pour développer assez de terminaux mobile et offrir un choix suffisant pour que les clients adoptent cette nouvelle technologie.

Parmi les solutions de diffusion, celles terrestres sont les mieux adaptées aux déploiements urbains. Le DVB-H deviendra ainsi la solution combinée aux terminaux GSM qui représente actuellement 80 % des ventes mondiales alors que MediaFLO se basera sur les terminaux CDMA aux Etats-Unis. Les derniers tests techniques démontrent la similarité technologique de MediaFLO et de DVB-H. Toutefois, son adoption est freinée car MediaFLO est un système protégé par des brevets privés limitant ainsi les droits et les fournisseurs.

Le DVB-H, après son lancement en 2006 en Italie et en Afrique du Sud, sera quant à lui prochainement lancé en France, Allemagne, Espagne, Finlande et probablement dans quelques villes aux Etats-Unis en 2007. Les pays émergeants comme l'Inde, le Brésil et la Chine verront également d'importants essais commerciaux dans de nombreux endroits. Le faible coût des infrastructures combiné aux terminaux mobiles abordables contribue au développement de la TV Mobile, même là où la 3G n'a pas été développée.

Après ce déploiement urbain prévu en 2007, le début de l'utilisation des technologies complémentaires faisant appel aux satellites aura lieu en 2008-2009. Pendant ce laps de temps, les initiatives en Europe d'Alcatel DVB-SH par satellite et de sTimi en Chine concourront à créer la nouvelle vague technologique destinée à couvrir les zones rurales, les petites villes et les zones frontalières traditionnellement difficiles à couvrir. Les terminaux devront eux supporter aussi bien le DVB-H et le DVB-SH en 2008.

Après un long débat entre le streaming et le broadcasting, chaque technologie semble avoir trouvé sa mission
La TV Mobile en streaming et en broadcasting coexistera et les utilisateurs ne feront aucune différence lorsqu'ils utiliseront l'un ou l'autre réseau. Plusieurs opérateurs mobiles ont lancé des solutions 3G en streaming, qui seront mises en place dans quelques années. En dépit de la mauvaise qualité des vidéos sur les premiers terminaux mobiles, la qualité s'améliorera grâce à l'augmentation du nombre des abonnés de TV Mobile en streaming. Sur un plan commercial, l'introduction d'abonnements à des taux bas de 6 à 10 euros par mois (même sur des réseaux en streaming) démontre l'engagement des opérateurs à développer la TV Mobile à grande échelle et à un prix acceptable pour les consommateurs.

Cependant à 300 Kbits/s, il ne faut qu'une dizaine d'utilisateurs du réseau 3G pour absorber la capacité d'une station de base et de 2 à 3 utilisateurs pour le HSDPA (HD mobile). Les opérateurs qui pensaient que leurs réseaux 3G seraient suffisants pour supporter la TV Mobile pendant plusieurs années ont réalisé que la saturation de ces réseaux est tout à fait possible dès 2007. Il est urgent pour eux de rapidement développer un réseau complémentaire de diffusion pour accompagner la demande de la TV Mobile. Les opérateurs ont également réalisé qu'en combinant la 3G et la diffusion, ils pourront potentiellement offrir des centaines de chaînes. Résultat, une plus grande audience utilisera les réseaux de diffusion, et une plus petite audience aura recours au streaming en haute ou basse vitesse sur la 2,5G/3G. Les consommateurs comprendront d'autant mieux pourquoi ils payent 5 à 10 euros pour un accès à des centaines de chaînes.

Un business modèle clair, une meilleure compréhension des coûts d'infrastructure
Tandis que les coûts d'infrastructure du réseau 3G ont eu pour conséquence un choc pour les opérateurs mobiles après l'éclatement de la bulle en 2000, le coût de réseau estimé pour les déploiements du DVB-H a été fortement clarifié en 2006. Il a d'abord été démontré que la couverture pour les bâtiments (permettant aux consommateurs d'avoir une bonne qualité de réception intérieure (dite "indoor") pour la TV Mobile coûterait approximativement 8 fois le coût de la couverture extérieure (dite "outdoor"). Les essais de TV Mobile en développement ont montré que les consommateurs attendent surtout une bonne réception intérieure.

Les estimations démontrent un coût approximatif de 10 euros par habitant dans les zones urbaines pour fournir une bonne couverture intérieure. En supposant que 20 villes sont couvertes, pour environ 20 millions d'habitants, le coût serait donc estimé à 200 millions d'euros, les opérateurs italiens comme H3G pensent dépenser cette somme pour couvrir une importante zone urbaine en Italie. Le coût est plus bas dans les pays fortement peuplés comme la Chine ou l'Inde car la densité de population est beaucoup plus importante dans les zones urbaines.

En comparaison des coûts réseau de la 3G, un tel investissement est profitable en deux ans avec un ou deux millions d'abonnés. En plus de ce revenu, il est important de tenir compte des recettes pour l'opérateur qui gagne de nouveaux abonnés intéressés par la TV Mobile, ainsi que ceux conservés parce qu'ils ne souhaitent pas changer d'opérateur à cause de leur TV Mobile.

Cette dernière portion de revenue est plus difficile à évaluer, mais il est extrêmement important pour les opérateurs mobiles qui voient émerger la concurrence de MVNO et la chute potentielle des revenus liés à la voix (augmentation des usages de la VOIP à la maison) et données (avec le remplacement du SMS par des solutions moins coûteuses comme Windows Messenger). En augmentant ou finalement en maintenant l'actuel ARPU, on recourra à la TV Mobile, similaire à l'émergence du triple play pour l'Internet fixe.

En conséquence, la TV interactive et la publicité complèteront le flux des revenus pour les diffuseurs et les opérateurs, une fois passé le seuil de 2 à 5 millions d'utilisateurs. Cela sera le cas après environ deux années de commercialisation et fera de la TV mobile un marché extrêmement profitable.

La disponibilité d'une large gamme de terminaux est la clé du succès
Depuis 2006, le DVB-H est disponible uniquement sur 5 terminaux mobiles commerciaux différents, en Italie et en Afrique du Sud. Nous estimons qu'à terme, le nombre de distributeurs et de terminaux tripleront ou quadrupleront d'ici 2007, offrant ainsi un plus grand choix aux opérateurs et consommateurs.

La clé pour attirer les consommateurs est de déployer un grand nombre de terminaux mobiles disponibles avec la fonction de TV mobile. Ce modèle économique ne fonctionnera uniquement que si suffisamment de terminaux mobiles de marques renommées sont disponibles sur le marché. Seul le DVB-H peut créer la surprise actuellement : la fragmentation des standards est terminée, et les constructeurs de terminaux mobiles ne peuvent pas dépenser plus d'argent à adapter d'autres technologies pour ces terminaux.

2007 correspondra certainement à l'année de l'avènement de la Tv Mobile.

via journaldunet.com



#8 Alfred

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Posté 30 Jan 2007 - 18:19

Etant ( aussi ) abonné aux news de l"Assemblée Nationale et du Sénat :rolleyes: , je vous mets ci-dessous un lien vers un rapport sur l'avenir de la télévision dans notre pays ( TNT, TVHD, ...) et son intégration dans le paysage audiovisuel européen.

Tous les sujets sont abordés de façon très précise. De nombreux et longs paragraphes sont bien-sûr consacrés à ce que sera ( ou devrait être ) la future offre tv sur nos chers mobiles ( TMP ), fréquences, technologies, délais, ...

C'est très intéressant, concret, mais .......prévoir une bonne heure de tranquilité pour la lecture, parce qu'il y a de "la matière" :wub:

Rapport de M. Emmanuel Hamelin sur le projet de loi, adopté par le Sénat après déclaration d'urgence, relatif à la modernisation de la diffusion audiovisuelle et à la télévision du futur (n°3460), n° 3604

http://www.assemblee-nationale.fr/12/rapports/r3604.asp

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#9 Alfred

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Posté 31 Jan 2007 - 16:57

Un résumé-résumé via lexpress.fr :

Les chausses-trappes de la TV du futur


Deux points au moins du projet de loi sur la télévision du futur suscitent la polémique : les chaînes "bonus" et la TMP, la télévision mobile personnelle.[

Orchestrer le basculement au tout numérique sur cinq ans afin que 95% de la population française puisse accéder gratuitement à 18 chaînes de la TNT (contre 6 actuellement). Telle est sur le papier la grande ambition de la loi sur la télévision du futur, dont le projet est aujourd'hui mardi et jusqu'à jeudi soir aux mains des députés, après avoir été validé par les sénateurs le mois dernier.

Seulement, ce texte emblématique, présenté comme éminemment "technique" par le gouvernement, est surtout très sensible "politiquement". « Car, en fait, il s'agit d'un moment charnière. On rebat toutes les cartes du paysage numérique. Ce qui évidemment mobilise et inquiète tous les acteurs concernés », note pour LExpansion.com Philippe Bailly, le patron de NPA Conseil, un cabinet spécialisé dans l'audiovisuel et les télécoms.

Une cinquantaine d'amendements ont d'ailleurs été votés par la Commission des Affaires Culturelles. Signe de l'importance qu'il accorde à ce dossier, le gouvernement a même adopté la procédure d'urgence. Soit une seule lecture par assemblée et non le système classiques des navettes. L'idée étant que tout soit voté afin la suspension des travaux parlementaires à la mi-février pour cause de campagne électorale.

Ce texte sur la télévision du futur prévoit donc l'extinction définitive du signal analogique au profit du numérique au plus tard le 30 novembre 2011, avec une première phase dès avril 2008. Dans le détail, cependant, trois points émergent tout particulièrement et déchaînent les passions : primo, l'attribution des fameuses « chaînes bonus » aux mastodontes de l'audiovisuel, en clair la bande des trois (TF1, M6 et Canal+), assortie d'une prorogation automatique de 5 ans de leur permis de diffusion ; secundo, l'organisation de la TVHD (la télé haute définition) et la TMP (la télévision mobile personnelle) ; enfin, tertio, le financement du COSIP, le compte de soutien à l'industrie de programmes (voir article).

Le premier point, celui des « chaînes bonus » accordée aux chaînes nationales analogiques présumées lésées lors du basculement général au tout numérique, est sans doute le plus "visible", le plus grand public. François Bayrou considère qu'il s'agit là d'un cadeau consenti « aux chaînes puissantes ». Même son de cloche à quelques mots près au PC ou au PS où l'on dénonce un projet « bâclé et archaïque ».

En réalité, ce package de chaînes supplémentaires n'est jamais qu'une contrepartie juridique pour indemniser les opérateurs actuels du fait du raccourcissement de leur fréquence. Renaud Donnedieu de Vabres, le ministre de la Culture, rappelait d'ailleurs dans un entretien au Figaro l'alternative qui s'offrait à ses services : « Nous aurions pu leur faire un chèque après une évaluation par l'Etat du préjudice subi. Que n'aurait-on dit alors ? Nous avons écarté d'emblée cette possibilité pour privilégier une solution qui bénéficie à l'ensemble de la création française ». Mais c'est là que le bât blesse. Philippe Gault, le patron du SIRTI, le Syndicat interprofessionnel des radios et télévisions indépendantes, considère qu'il s'agit là d'un « texte anticoncurrentiel pour ses avantages octroyés aux grands noms de l'audiovisuel ». Et le SIRTI de lancer officiellement un « appel au secours » pour la survie des chaînes indépendantes, les « oubliées du projet de loi ». A contrario, chez NPA, Philippe Bailly estime que cette mesure du paquet bonus vise surtout « à ne pas déstabiliser les grands équilibres du secteur. L'enjeu n'est pas tant de savoir si on favorise les diffuseurs historiques ou les nouveaux entrants que de préserver l'éco-système d'un milieu. Sachant que les TF1 et autres Canal+ participent chacun environ 50 fois plus que les « petits » de la TNT à la production audiovisuelle ».

Le second point très controversé tient aux nouveaux modes de diffusion de la télévision. Dont la TVHD et la TMP. La télévision haute définition suppose l'adoption de la norme de compression des images MPEG 4. Or, pour l'heure, la TNT se contente du standard inférieur, le MPEG 2. Autrement dit, cela oblige le téléspectateur à changer d'appareil s'il veut profiter des avancées technologiques. Opération délicate, dès lors que le parc est loin d'être obsolète. D'où l'option avancée par un amendement d'interdire dans les 6 mois à compter de la promulgation de la loi la vente de téléviseurs non équipés d'un adaptateur TNT et d'obliger au contraire les fabricants à doter leurs téléviseurs HD d'un décodeur compatible MPEG 4. « C'est plutôt habile, car pragmatique, souligne-t-on chez NPA Conseil. Il est en effet urgent de sortir de la configuration MPEG 2, même si celle-ci a permis de faire décoller la TNT (…) Et puis, il faut relativiser l'investissement. Aujourd'hui à la Fnac, on trouve un décodeur ad hoc (MPEG 4) pour moins de 200 euros ».

La question de la télévision mobile personnelle est, elle, plus délicate. « En vérité, il est plus juste de parler de télévision mobile broadcastée et non de télévision mobile personnelle, car celle-ci existe déjà d'une certaine manière via les téléphones 3G de certains opérateurs, analyse Marie-Christine Crolard, directrice-associée chez NPA. Seulement, au-delà d'un certain nombre d'utilisateurs en simultané, le réseau saute. Dans une configuration broadcast, on n'est plus dans un signal de point à point. Donc, pas de souci d'encombrement de la bande passante ».

En revanche, la TMP broadcastée pose un problème fondamental : celui du financement de ses infrastructures. Qui va en effet payer le redéploiement du réseau pour que le téléspectateur lambda puisse accéder à ses séries ou ses émissions favorites dans le métro, au bureau ou dans le bus ? « D'autant, ajoute Marie-Christine Crolard, qu'en matière de télé, on veut impérativement un flux continu de qualité permanente, sans saccades, ni interruptions. Ce qui veut dire un réseau top qualité (…) A titre de comparaison, une étude rappelait récemment qu'il fallait compter un investissement d'au moins 10 euros par habitant. En Italie, on a parlé d'une enveloppe de 500 millions d'euros pour équiper 2000 villes ». Autant dire que les diffuseurs ne se bousculeront pas, à moins que la publicité additionnelle (en clair celle récoltée auprès de ce public nomade à des heures précises) soit colossale. Autant dire aussi que les opérateurs télécoms se montreront assez réticents, car pendant que vous regardez votre écran, vous n'êtes ni sur internet, ni en train de téléphoner… :lock:




#10 Alfred

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Posté 01 Feb 2007 - 14:22

Au vu de l'absence de réaction, je me demande si je dois continuer à alimenter ce topic ? :cool:
Pas d'intérêt à la télé sur mobile, à son évolution et son devenir ?



#11 Alfred

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Posté 08 Mar 2007 - 06:11

Qualcomm : Expérimentation MediaFLO à Taïwan



Le fondeur américain annonce le lancement d'une expérimentation de TV mobile à Taïwan utilisant son standard MediaFLO.

La concurrence est rude pour l'établissement du standard de TV Mobile de demain et chacun tente de faire valoir sa technologie. Face aux normes DVB-H, déployée en Europe et soutenue aux Etats-Unis par la Mobile DTV Alliance, et T-DMB, déjà commercialisée en Asie, l'américain Qualcomm propose aussi son propre format, le MediaFLO.

Si les essais vont bon train sur le territoire national, avec des accords auprès des opérateurs Verizon Wireless et AT&T ( ex-Cingular ), il est nécessaire de convaincre également d'autres marchés. C'est pourquoi Qualcomm annonce une nouvelle expérimentation lancée à Taïwan en coopération avec CNS ( China Network Systems ) et TTV ( Taïwan Television Enterprise Ltd ).

Valider la technique et le modèle économique

Débutant dès ce mois-ci, cet essai technique assurera la diffusion de quatre chaînes CNS et trois chaînes TTV afin d'évaluer les performances de la technologie MediaFLO. ce sera également l'occasion de tester des services interactifs et d'établir le modèle économique le plus rentable en cas de déploiement.

Peggy Johnson, responsable du développement de MediaFLO chez Qualcomm, explique : "Cette expérimentation est une excellente occasion d'étendre notre stratégie de développement de MediaFLO en Asie. Taïwan est un marché clé de la région avec un taux de pénétration de la TV payante de 84%. Nous espérons que cet essai apportera la confirmation de la qualité de cette technologie en Asie et dans d'autres marchés dans le monde."

Malgré ses qualités techniques, la technologie MediaFLO a du mal à faire jeu égal avec le DVB-H et le T-DMB, soutenus par de puissants consortiums et en passe d'occuper le terrain. Il pourrait s'établir à terme une forme d'équilibre, comme pour la téléphonie mobile avec ses pôles GSM et CDMA, sans passerelle entre les deux. Plusieurs sociétés ont cependant présenté des prototypes d'appareils mobiles capables de basculer entre différents standards de TV Mobile.

via generation-nt.com



#12 Alfred

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Posté 19 Mar 2007 - 18:31

TV Mobile : il serait temps de se décider sur le standard


Viviane Reding monte au créneau pour faire accélérer l'adoption d'un standard de TV Mobile en Europe.

Image IPB

Viviane Reding, membre de la Commission Européenne responsable de la Société de l'information et des médias, souhaite que la question du choix du standard pour la TV Mobile en Europe soit rapidement tranchée par les décideurs industriels, sans quoi elle prendra la décision à leur place.

Mme Reding estime que l'Europe court le risque de se retrouver à la traîne et de ne pas jouer un rôle dominant sur le marché naissant de la TV Mobile si les choses traînent trop en longueur. Malgré la création de l' EMBC ( European Mobile Broadcasting Council ) réunissant les différents acteurs de la TV Mobile, aucun axe technologique n'a été privilégié, malgré de nombreuses expérimentations dans plusieurs pays européens.

Le DVB-H privilégié ?

Pour Viviane Reding, le standard DVB-H pourrait faire l'affaire, d'autant que l'Union Européenne a investi 40 millions d'euros dans son développement et que 17 pays européens l'utilisent ou envisagent de l'utiliser.

La représentante de la Commission Européenne a donc imposé l'été 2007 comme période limite à l'issue de laquelle un standard de TV Mobile devra impérativement être privilégié par l'industrie.

" L'Europe a une chance de pouvoir devenir un acteur majeur dans la TV Mobile, comme elle l'a été dans la téléphonie mobile avec le standard GSM ", indique-t-elle. Rappelons que la norme GSM représente désormais plus de 80% des réseaux de téléphonie mobile dans le monde

via generation-nt.com



#13 i'm_purple

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Posté 26 Mar 2007 - 17:28

Japon: la TNT mobile, un an après le lancement...


Il y a tout juste un an, début avril 2006, la télévision numérique terrestre (TNT) pour les mobiles était lancée au Japon, un peu plus de deux ans après l'inauguration de TNT en haute-définition pour les récepteurs fixes.


Dossier:

Lire le dossier: lien

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source: www.pdafrance.com

Modifié par i'm_purple, 10 Apr 2007 - 15:25.


#14 hellow

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Posté 26 Mar 2007 - 21:46

ils sont fou ces japonais :) :(
sinn dite moi, labas c'est gratuit ou payant la tnt pour mobile ?

#15 doud17

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Posté 13 Apr 2007 - 19:21

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Plus le marché mondial de la TV mobile broadcast acquiert de la maturité, plus nous pouvons constater sa diversité. Couverture de la population inégale, technologie de diffusion différente d’un pays à l’autre (et même entre 2 services commerciaux disponibles dans le même pays !), accès gratuit ou payant, offre de chaînes plus ou moins riche… autant de facettes dévoilées par ce service qui complexifient le décryptage de cette, néanmoins, vague de fond. Malgré tout, elle avance et devrait séduire plus de 130 millions d’abonnés à travers le Monde d’ici 2010, d’après le Gartner Group.

Des lancements commerciaux prometteurs

Timide en 2005 avec la Corée et le Japon, le déploiement de la TV mobile broadcast s’est accéléré en 2006 avec l’arrivée de l’Italie, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Vietnam et l’Albanie. De fait, en 2007, cet engouement se poursuit avec le récent service V Cast de Verizon Wireless (USA) et le tout prochain lancement en Finlande ; sont également annoncés dans les prochains mois la Russie, l’Espagne, l’Afrique du Sud et un déploiement réellement national en Allemagne.

Même si la population est couverte très inégalement étant donné le coût important du réseau à déployer (terrestre ou satellitaire), il n’en demeure pas moins que plusieurs millions de personnes à travers le Monde bénéficient d’ores et déjà d’un service de Télévision Mobile Personnelle (TMP). Pour le moment, la Corée mène le bal en nombre d’abonnés avec 4 millions d’utilisateurs déclarés, mais l’Europe n’est pas ridicule grâce à l’Italie qui approche le demi-million d’usagers (cf. photo ci-dessous).

De nombreux tests à travers toute la planète, de Dublin à Sydney, en passant par Hong-Kong ou encore Doha, devraient se voir « transformés » en services commerciaux et déjà nous amener, toujours d’après Gartner, à 22 millions d’usagers à la fin de l’année. Les prédictions, tout comme les sondages, étant à manier avec précaution, d’autres événements planétaires devraient néanmoins continuer à nourrir le « hype ». En effet, les événements sportifs majeurs prévus en 2008, que sont la Coupe d’Europe de football et les Jeux Olympiques d’été en Chine, vont fortement inciter les différents acteurs de la chaîne de valeur. Les nombreux clients « sportifs », toujours très enclins à ne pas rater une miette du spectacle, n’ont-ils pas trouvé avec la TV mobile le meilleur moyen d’assouvir leur passion ?

Libérez les fréquences !

Au-delà de ces premiers succès d’estime, il ne faut pas perdre de vue que l’indisponibilité des fréquences de diffusion est la barrière la plus importante au déploiement massif de cette technologie, tant en nombre de chaînes, qu’en couverture. Rappelons que pour « marketer » un bouquet de chaînes national, il faut disposer :

-> D’une licence qui autorise la diffusion d’un signal sur une fréquence déterminée, si possible unique ;
-> D’un nombre suffisant d’émetteurs qui permettent une couverture maximale du territoire, mais qui coûtent chers (cf. photo ci-dessous).

Par exemple, la société Qualcomm aux USA répond au premier point en offrant la possibilité de diffuser jusqu’à 24 chaînes TV sur une plage de 6 Mhz, qu’elle détient aux alentours de la bande UHF 700 Mhz. La qualité délivrée est de 25 images par seconde, au format QVGA (320*240 pixels), avec un zapping de 2 secondes entre les chaînes (standard MediaFlo). Sur le second point, la couverture n’est pour le moment effective que dans 25 villes majeures des Etats-Unis telles que Dallas, Los Angeles, Seattle, Denver ou encore Chicago. De ce fait, Verizon qui a lancé au mois de mars le premier service de TMP « nationwide », en partenariat avec Qualcomm, pâ***** directement de ces contraintes. Aux USA, il faudra attendre le 19 février 2009 pour bénéficier de la libération d’une autre partie du spectre, avec l’arrêt définitif de la diffusion analogique, et pouvoir alors faire « grossir » les bouquets TV.

Concernant la France, la consultation publique ouverte récemment par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel pour la diffusion de services de TMP par voie hertzienne terrestre en mode numérique stipule qu’un réseau « multi-ville » en UHF (M7) est en cours de planification. Il pourrait couvrir 30 % de la population française au lancement (100 villes majeures) et 95 % à l’extinction de l’analogique (fin 2011) et après un réaménagement des réseaux vers le plan de Genève tout numérique établi en 2006. Il faut noter que dans un premier temps les axes ferrés et routiers ne seraient donc pas couverts, ce qui représente un véritable handicap quand l’on projette la consommation potentielle de la TMP durant ce type de trajets. A l’identique, des infrastructures spécifiques devront être déployées pour permettre la réception du signal en sous-sol. On pense immédiatement à Paris où la SNCF et la RATP devront potentiellement installer des câbles rayonnants pour relayer la TMP à ses nombreux usagers quotidiens. Chacun peut donc le constater, des travaux assez importants sont encore à planifier/financer au niveau de la capillarité du réseau de diffusion.

Image IPB


La bataille acharnée des standards de diffusion

Si l’on en croit les analystes de Frost & Sullivan, le marché de la TMP basé sur la norme DVB-H a généré 60 millions de dollars en 2006 et potentiellement plus de 2 milliards en 2010, ce qui en ferait LA technologie leader mondialement. Poussé entre autres par Viviane Reding de la Commission Européenne et par Nokia, le premier constructeur mondial de mobiles, le DVB-H a marqué beaucoup de points ces derniers mois. Les jeux sont-ils pour autant déjà faits alors que les marchés pionniers que sont la Corée et le Japon ont choisi le standard DMB et que les USA ont préféré MediaFlo ? Et c’est sans compter des protocoles encore confidentiels tels que le DVB-SH* soutenu par Alcatel (satellite), le MBMS prôné par Ericsson (Broadcast sur les réseaux 3G) ou encore le récent ATSC américain…

Sans rentrer dans les querelles de clochers qui éclosent un peu partout dans le Monde avec la publication de comparaisons à l’avantage de l’un ou l’autre des standards (par exemple, le Mediaflo de Qualcomm), on peut raisonnablement penser que des technologies différentes vont s’accaparer des marchés captifs, un peu à l’image de la téléphonie mobile. Nous savons bien que le GSM a conquis l’Europe, l’Afrique ou encore le Moyen-Orient, alors que le CDMA est très présent aux Etats-Unis et en Asie. De fait, Qualcomm pourrait donc se « réserver » les USA, le DVB-H au moins l’Europe, le DMB les marchés « avancés » de l’Asie du Sud-Est… et le CMMB (Chinese Multimedia Mobile Broadcasting) la Chine, l’administration et les instituts de recherche de l’Empire du Milieu ayant choisi de déployer leur propre norme de télévision sur mobile !

Le problème posé par ces normes différentes et incompatibles entre elles est bien évidemment constitué par la continuité du service TMP quand l’on passe d’un pays à l’autre. Maintenant, est-il bien utile pour un ressortissant français qui possédera un récepteur DVB-H de pouvoir capter les chaînes coréennes ou chinoises quand il se trouve en Asie ? La question pourra se poser si des chaînes « internationales » comme CNN ou France24 étaient incorporées aux bouquets broadcast diffusés à l’étranger. Il vous restera alors toujours la possibilité de louer ou d’acheter sur place des récepteurs ad’hoc, dont les prix baisseront dans les années à venir dès que la technologie sera devenue « commune » ;-)

La soupe mijote !

Nous pouvons conclure en remarquant donc cette accélération modérée mais bien réelle des lancements de TMP à travers le monde. L’écosystème lié à la chaîne de valeur se met progressivement en place et le business model s’affine un peu partout à travers la planète (rajout de services interactifs, ajustement du prix de l’abonnement, enrichissement du bouquet, etc...).

Toutes ces bonnes nouvelles et expériences réussies nous font encore plus prendre conscience de notre impatience. Oui, c’est vrai, nous l’attendons cette TMP, l’appelons de nos vœux, espérons qu’elle sera à la hauteur de cette attente. Quelles chaînes seront diffusées ? Quels services complémentaires pourront être utilisés (radio, filecasting, services de données diffusées, services interactifs) ? Quid de la couverture annoncée et réellement utilisable dans sa vie quotidienne (dans le métro, en voiture) ? Quel mobile devrais-je posséder pour en bénéficier ? Quelle somme devrais-je rajouter à mon abonnement annuel pour bénéficier de « ma » télévision ? Pourrais-je finalement l’avoir sur mon balladeur multimédia ? Ah, que de questions et encore si peu de réponses… Décidément, vivement 2008 !

* Télévision mobile sans limite d’Alcatel : la couverture broadcast fournie par le DVB-SH est rendue possible grâce à la combinaison d’un satellite géostationnaire haute puissance pour une couverture nationale économique et d’un réseau de répéteurs basse puissance, situés aux mêmes endroits que les stations de base, pour la couverture en villes et dans les bâtiments. Cette solution repose sur une évolution du standard DVB-H dans la bande S à 2 GHz (la bande S), une bande de fréquences située entre 2,17 et 2,20 GHz et associée à l’usage du satellite, adjacente à la bande 3G/UMTS. Cette bande de 30 MHz est actuellement disponible à travers toute l’Europe. Etant donné la largeur de cette bande et si le codage utilisé s’avère performant, on pourrait en théorie diffuser un bouquet de 80 à 100 chaînes.

Source: http://www.tech.youvox.fr

#16 kiki10

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Posté 16 Apr 2007 - 15:43

Nokia et Samsung s'allient dans le standard DVB-H


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Le finlandais Nokia a annoncé aujourd'hui avoir signé un partenariat avec le sud-coréen Samsung visant à accélérer le développement d'un standard de la technologie de consultation de programmes de télévision sur mobile basé sur le DVB-H.

Les premiers réseaux européens DVB-H ouverts étant situés en Italie ou en Finlande, deux des trois premiers acteurs de la téléphonie mobile ont donc annoncé leur soutien à la technologie.

Fortement plébiscitée en Europe, fort de soutien de la commission européenne, la technologie DVB-H est en passe de devenir un standard sur le Vieux Continent, bien que concurrencée par d'autres technologies dont le DAB utilisé entre autre en Angleterre. En Asie, ce sont d'autres formats qui ont fait ces dernières années leur apparition avec le DMB ou le MediaFlo.

L'accord entre Nokia et Samsung visera à utiliser des mobiles DVB-H qui exploiteront le même standard basé sur les services réseaux proposés par le Finlandais. En France, les principaux opérateurs mobiles travaillent sur la validation technique des prototypes de mobiles DVB-H (Sagem MyTV, Nokia N92 ou N77) en vue de l'ouverture des premiers réseaux commerciaux dès la fin de cet été. Reste à savoir quel sera le modèle économique pratiqué.

source : mobinaute.com

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#17 bioman

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Posté 16 Apr 2007 - 17:02

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Thomson vient de signer avec l'opérateur mobile Modeo et l'équipementier Qualcomm pour déployer des solutions de TV sur mobile aux Etats-Unis.

L'équipementier Français, à travers sa filiale Grass Valley, fournira à Modéo une solution complète et sécurisée de TV Mobile à la norme DVB-H (Digital Video Broadcasting Handheld, sorte de TNT sur mobile).
Le service de vidéo sur mobile a été lancé en test dans la région de New York. Modéo a d'ores et déjà déployé 18 stations de base Thomson Affinity.
« Modeo a choisi les émetteurs de Thomson pour la fiabilité du signal et pour que les équipements et les systèmes soient déployés rapidement et de manière rentable », a déclaré Martyn Gregory, viceprésident de Modeo.

Par ailleurs, Thomson fournira ses émetteurs à Qualcomm pour accompagner l'équipementier US dans son déploiement du service MediaFLO (une norme concurrente au DVB-H) sur l'ensemble du territoire des Etats-Unis.
Thomson, toujours à travers l'expertise de Grass Valley, apporte ses émetteurs Ultimate et ses multiplexeurs NetProcessor.

« Thomson propose des solutions sur mesure pour chaque étape de la transmission de la télévision sur mobile, quelle que soit la technologie nécessaire. Nous avons travaillé étroitement avec MediaFLO USA afin d'adapter notre émetteur Ultimate à leurs exigences» conclut Patrick Montliaud, Senior Vice-président en charge de l'activité Solutions d'Intégration et de Transmission de Grass Valley chez Thomson.


Source: http://www.reseaux-telecoms.net

#18 Alfred

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Posté 16 Apr 2007 - 17:06

...possibilité de diffuser jusqu’à 24 chaînes TV sur une plage de 6 Mhz, qu’elle détient aux alentours de la bande UHF 700 Mhz. La qualité délivrée est de 25 images par seconde, au format QVGA (320*240 pixels), avec un zapping de 2 secondes entre les chaînes (standard MediaFlo).


Moi, ça m'irait déjà bien, au vu de ce qui se fait actuellement via les réseaux Edge/3G ( surtout le temps de "zapping" ;) . Après reste à voir le coût !



#19 bioman

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Posté 17 Apr 2007 - 20:34

Euronews fait avancer la télévision mobile d'un pas



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"C'est une première dans le paysage audiovisuel européen" annonce le président d'EuroNews Philippe Cayla. La chaîne sera en effet la première à émettre dans les deux normes spécifiques pour la téléphonie mobile et la télévision mobile. Les opérateurs devaient jusqu'à alors transcoder le signal MPEG-2 pour lui offrir une compatibilité avec leur mode de réception, mais ils pourront maintenant s'en passer pour EuroNews.

Même si le consommateur, lui, n'y verra que du feu, cette initiative vient entériner la transition de la télévision fixe vers la télévision mobile. Les contenus sont pensés dans leur adaptabilité aux écrans de portable , et la plupart des chaînes - EuroNews la première - inscrivent la diversification de leurs signaux comme une perspective de développement vers la télévision mobile généralisée. Le flux de la chaîne sera donc diffusé à la fois en 3GPP pour les réseaux de téléphonie 3G, mais aussi en MPEG-4 pour la télévision mobile (DVB-H ou DMB).

Source :http://www.ratiatum.com/

Modifié par bioman, 17 Apr 2007 - 20:35.


#20 Alfred

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Posté 18 Apr 2007 - 07:35

TMP : le multinorme doit être la norme


La TMP suscite aujourd'hui bien des engouements. Mais son développement doit-il forcément passer par la norme DVB-H ? Une approche multistandards ne présente-t-elle pas elle aussi des atouts majeurs ? Le débat est lancé.

Les annonces faites lors du dernier CeBIT concernant la TMP peuvent être comprises comme une invitation à passer à l'action pour l'industrie européenne de la télévision mobile. Il est donc dans l'intérêt de celle-ci de faire en sorte que cette application soit proposée aux consommateurs au plus vite grâce à un consensus des acteurs du marché.

Quelle technologie de radiodiffusion serait la mieux adaptée à l'offre TMP ? C'est une question épineuse car le choix final devra satisfaire toutes les parties prenantes. Il est donc essentiel de laisser la place à chaque solution technologique afin de permettre l'essor de celles qui répondront le mieux aux défis techniques, commerciaux, et économiques pour l'offre et l'usage de la TMP.

DVB-H ou une autre norme ?

Le DVB-H est souvent considéré comme la norme par défaut. Or d'autres normes sont porteuses d'avantages business significatifs tant en termes de qualité que de performance pour la mise en place d'un écosystème efficient. Concrètement : il s'agit de faire confiance au marché.

La question de la technologie à adopter pour la TMP a été largement débattue au sein de l'European Mobile Broadcast Council (EMBC), l'organisation industrielle créée à l'initiative de la Commission Européenne, pour proposer des recommandations concrètes sur les divers aspects du déploiement de la TMP.

La position de la Commission européenne

L'EMBC est en faveur de la neutralité technologique et de l'interopérabilité. Ces deux éléments sont essentiels pour permettre aux consommateurs de bénéficier pleinement des évolutions technologiques. Ainsi, avec un environnement réglementaire flexible et ouvert dans chaque pays européen, chaque acteur pourra développer son modèle économique autour du "mobile Broadcast" et proposer ainsi une offre large et de qualité pour une adoption rapide.

Le rôle du régulateur est clé dans ce contexte. En effet, les acteurs de l'industrie se tournent vers lui quand il est nécessaire d'établir des règles de jeu transparentes et équitables. C'est lui qui tranchera sur l'allocation des fréquences, les contraintes techniques de compatibilité du spectre, les conditions réglementaires des licences liés aux exigences du service telles que la couverture, la qualité, la diversité et la pluralité des contenus.

L'espace hertzien UHF aujourd'hui occupé par les chaînes de télévision analogique va être progressivement libéré ouvrant la voie à de nouvelles technologies pour valoriser ce spectre (le "dividende numérique") tout en bénéficiant de l'expertise des éditeurs de services en termes de contenus et de marques. La priorité sera donnée à la TNT, mais aussi "aux nouveaux services innovants sans fil comme la TMP". C'est une occasion unique pour établir une bande de fréquence pouvant être assignée à la TMP dans toute l'Europe et de permettre ainsi l'utilisation du spectre sur le long terme.

La position des acteurs industriels

Les acteurs industriels cherchent aussi et, avant tout, à assurer la pérennité de l'offre. Celle-ci repose sur trois points-clé : un partage bien défini des valeurs créées, l'émergence d'économies d'échelle au niveau mondial et l'interopérabilité des terminaux.

Un système de partage de valeurs bien défini requiert l'adoption de standards ouverts et des conditions de licences technologiques clairement définies. Les termes proposés devront être raisonnables, équitables et garantir l'absence "d'embuscade de droits de propriétés intellectuelles". La norme MediaFLO répond parfaitement à cette équation.

Les avantages des technologies multiples

L'émergence d'économies d'échelle sera encouragée par l'approche multistandards (c'est là un des ses atouts majeurs). En effet, les nouveaux terminaux dotés de puces multinormes et multifréquences permettent d'adresser la demande de marchés divers et de multiples technologies (DVB-H, ISDB-T et MediaFLO par exemple). Enfin, cette évolution serait d'autant plus valorisée si les fréquences TMP étaient harmonisées au niveau européen.

Sur le plan de l'interopérabilité, le DVB-H dispose aujourd'hui de plusieurs implémentations différentes au niveau de la couche de services sans pour autant garantir la compatibilité entre elles, ce qui rend l'interopérabilité entre les terminaux et les réseaux compliquée. La norme MediaFLO, quant à elle, propose une véritable solution technique intégrée de bout en bout, tout en permettant l'utilisation de systèmes de sécurisation d'accès aux contenus déjà utilisés en Europe.

Un marché s'ouvre, et sa clé est sans conteste le "Multi-Approche" pour que chacun s'y retrouve : équipementiers, fabricants, opérateurs, fournisseurs de contenu et consommateurs. Nous avons tout à gagner si la neutralité technologique est la règle.

via journaldunet.com






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