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[Images] Mythes & Légendes


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807 réponses à ce sujet

#801 jura39

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Posté 15 Mar 2014 - 10:47

L'Homme qui veut faire le Ménage

 

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Il y avait une fois un mari querelleur et tracassier, qui ne trouvait jamais que sa femme fit assez de besogne dans la maison. Un soir qu'il revenait de faucher, il gronda et cria si fort que sa bonne femme lui dit : -Pourquoi donc faire ainsi " l'availlant ? " Veux -tu que demain nous changions de besogne ? Tu prendras place à la maison et moi, j'irai faire ton ouvrage dans les champs ; pour une fois, du berger, j'entendrai la sérénade ! .. L'homme y consentit de grand cœur, riant de cette naïveté. Belle besogne ! se disait-il Dix femmes ne font pas, en un jour, autant de travail qu'un seul homme. Le lendemain, donc, de bon matin, la femme partit pour les prés, la faux sur l'épaule. Le mari voulut d'abord faire du beurre ; mais après avoir battu la crème pendant quelques minutes, il se sentit altéré, et descendit à la cave tirer du cidre. Pendant que sa chopine se remplissait, il entendit qu'un cochon entrait dans la maison, et, craignant qu'il ne renversât la baratte, il courut le chasser, sans prendre le temps de remettre le douzil (le fausset). Mais la baratte était déjà renversée, et lou gagnou barbotait dans la crème, qui rigolait sur le pavé. A ce tableau, notre homme entra dans une telle colère qu'il oublia le tonneau de cidre, et se mit à poursuivre le cochon à toutes jambes. Quand il l'eût atteint, il lui *****éna un coup si violent avec le chambalou qu'il l'étendit roide mort à terre. Il remarqua alors qu'il avait encore le fausset en main, et il se hâta de descendre à la cave ; mais il était trop tard, tout le cidre avait coulé hors du baricot. Un peu confus, il revint à la maison et trouvant encore assez de crème pour remplir la baratte, il recommença à faire du beurre pour le diner. Après avoir baratté un quart d'heure, il se souvint que la vache était encore à l'étable, et qu'il ne lui avait rien donné, ni humide, ni sec, quoiqu'il fût déjà tard. Comme il n'avait pas le temps de la mener au pâturage, il prit le parti de la faire monter sur le toit, car la cabane était couverte de gazon, et l'herbe en était haute et épaisse. La maison étant appuyée contre un coteau, il suffisait de l'unir au faîte par une planche pour que la vache pût arriver sur le toit.

Mais notre homme n'osait quitter la baratte, car le veau courait et cabriolait tout alentour, et il était à craindre qu'il ne la culbutât. Il prit donc cette baratte sur son dos en allant faire boire la vache, avant de la mener sur le toit. Mais quand il se baissa pour tirer de l'eau, la crème lui tomba dans le cou, puis coula dans le puits. Cependant midi approchait, et il n'avait pas encore de beurre. Il résolut alors de faire de la bouillie, et il suspendit dans l'âtre une marmite pleine d'eau.Puis songeant tout à coup que la vache pourrait faire une chûte et se casser les membres, il monta près d'elle pour l'attacher,et lui passa autour du cou une corde dont il eût soin de laisser tomber un bout par la cheminée,afin de se le lier autour de la jambe, car l'eau bouillait déjà dans la marmite, et il avait à broyer le gruau.

Comme il était ainsi occupé, s'évertuant à réparer le temps perdu, la vache fit une chute, et son poids tira brusquement l'homme par le tuyau de la cheminée Il y resta suspendu, criant comme un possédé et se battant avec les murs noirs de suie, tandis que la bête planait entre ciel et terre. La femme qui avait longtemps attendu que son mari lui apporte le mereindé, perdit enfin patience : elle se douta de quelque mésaventure, et elle revint à la maison. Quand elle vit la vache dans cette position, sans pouvoir comprendre ce qui était arrivé, elle se hâta de couper la corde avec la faucille, et, au même instant, l'homme dégringolait dans lou pérol. Il en eût assez de cette expérience : Le lendemain, il alla faucher.



 




#802 jura39

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Posté 16 Mar 2014 - 09:47

Le Peûte-Bête d'Aujeurres

 

Le charmant petit village d'Aujeurres était si paisible qu'on disait y côtoyer des divinités. Seuls les loups troublaient parfois la joie des habitants, mais on s'en accommodait. 

Un jour, pourtant, le calme fut rompu et on regretta bien vite les canidés: une bête colossale, à en juger par la puissance de son rugissement et par les marques de ses griffes, vint répandre la terreur. On croisa bientôt sa silhouette dans les airs, car la bête volait! 

Ainsi les habitants devaient-ils restreindre leurs déplacements car la bête avait fait siennes les forêts et rivières, et les pertes animales, mais aussi humaines se multipliaient!

On décida de faire construire une fontaine sur la place du village, car il fallait bien alimenter en eau champs et familles. On l'inaugurerait et ce serait un grand moment! 

Mais la bête ne sembla pas insensible aux festivités des Hommes et les préparatifs suffirent à l'attirer à l'intérieur du village. Pour la première fois, les villageois purent voir l'ennemi: le Démon!

Malheureusement, les lavandières, tout occupées à leur tâche, n'eurent pas le temps de fuir. La mort les tenait! 
La plus jeune, celle qui justement semblait particulièrement intéresser la Bête, se mit à prier Saint Georges, dont la statue ornait le village. Et le courageux saint entendit l'appel: le cavalier divin, sur son cheval de flammes, arriva en sauveur pour terrasser le démon. Sa lance traversa la gueule de la bête avant de se transformer en tuyau. 

Ainsi, on voit encore, trônant au milieu de la fontaine, la bête figée, dont la gueule, fendue par la lance, verse l'eau.

 

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Posté 17 Mar 2014 - 15:56

La maison du pendu Dunkerque

 

maison10.jpg

 

Cette maison située près de Dunkerque (plus précisémentau Clipon) à été durant la seconde guerre mondiale le théâtre de nombreux massacres tel que tortures pendaisons,crimes gratuits et barbares de *****.

Cette bâtisse se dresse au beau milieu des dunes, aujourd'hui, il n 'en reste que les murs. René Manzor lorsqu'il y tourna le sublime film "LE PASSAGE" connaissait son histoire, s'en est-il inspirée?

 

Légende :

Pour commencer, il faut savoir que la maison est très isolée, elle est loin de tout et il n' y a qu' une simple route en bitume à moitié rongé par le sable. La maison fait face à une digue de sable, qui elle fait face à la mer du nord, d' ailleurs, à marée basse, des centaines de coquillages jonchent le sable fin. La maison semblait avoir l' électricité. Elle est composée d' une cave bouchée aujourd'hui, d' une pièce centrale (d' où se dresse fièrement un long piquet, et plusieurs cheminées 3, il me semble, sans compter celles qui devait se trouver aux étages), et apparemment un reste de "vérandas" ou de cuisine, complètement disparue aujourd'hui. Il y avait certainement un deuxième étage et un troisiéme, mais je ne peux le prouver.

Tout a commencer, par un heureux jour, comme dans toutes les malheureuses histoires. En fait, un jeune homme, un peu rondouillard, qui menait une belle vie et dont ses rondeurs caractérisaient sa joie de vivre, s' installa avec sa femme en ce lieux.

Cette endroit devait être un véritable paradis, imaginez-vous une maison au bord de la mer ! 

Le conte de fée continua ainsi, avec sa femme, qui venait d' apprendre qu' elle était enceinte. Tout était prés pour écouler de merveilleuses journées sous le soleil du Dunkerquois de l' époque , mais le destin en avait décidé autrement.

Neufs mois, plus tard, la femme allait accoucher, mais, celui-ci se déroula plutôt mal et la femme mourut pendant l' accouchement, puis l' enfant la rejoignit dans le sommeil éternel. L' enfant, mort-né, aurait du être un garçon. En moins de temps qu' il ne faut pour en dire, le rêve se transforma en cauchemar.

La tempête faisait fureur pour célébrer l' événement prochain. Voilà, un mois que la femme et l' enfant était mort, que le conte féerique s' était transformé en un véritable cataclysme. L' homme sortait sa bouteille, comme à son habitude, il était 22 heures, le vent hurlait à la lune, comme un de ces loup charognard. Il soufflait terriblement fort, le ciel s' était teint d' une couleur inhabituelle, la mer se déchaînée plus fort qu' à son habitude, la pluie coulée le long de la façade. L' homme jeta son verre à terre, les yeux bleues si beau qui lui donnait tout son charme, était devenu des yeux noirs, noyés de désespoirs. Il monta sur la chaise de bois, mis la corde autour de son cou, et, d' un coup de pied décidé, poussa la chaise.

 

L' homme s' était suicidé.

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Modifié par jura39, 17 Mar 2014 - 15:57.


 


#804 jura39

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Posté 20 Mar 2014 - 17:51

Mystère a la chapelle de Loretto

 

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La Chapelle Loretto est située au Nouveau Mexique, à Santa Fe plus précisément. Elle attire chaque année plus de 250 000 visiteurs. Mais pourquoi se pressent-ils vers cette chapelle ? Qu'a-t-elle de si mystérieux ?

Tout d'abord, découvrons son histoire. Elle a été construite sous les ordres de l'archevêque Jean-Baptiste Lamy, en 1872. C'est à la fin de la construction du bâtiment que les sœurs constatèrent que l'escalier qui aurait servi à joindre l'étage du haut n'avait pas été construit. De plus, l'endroit été bien trop étroit pour accueillir un escalier de type conventionnel.

Les sœurs ont alors entrepris de prier, elles le firent pendant neuf jours durant, espérant que Saint-Joseph (père de Christ et charpentier dans sa vie sur terre) puisse leur venir en aide.

C'est alors que le dernier jour de prière, elles virent un étranger arriver aux portes de la chapelle. Cet homme qui se disait charpentier, leur proposèrent son aide pour construire l'escalier. C'est alors qu'il entrepris la construction d'un escalier en colimaçon, tout simplement majestueux.

Mais personne, ni les sœurs d'ailleurs, ne pouvaient comprendre comment cet escalier tenait, vu qu'il n'avait aucun support centrale et que le charpentier n'avait utilisé ni clous, ni colle pour l'assembler. De plus, ce dernier avait disparu sans attendre sa solde.

Même les architectes actuels n'ont pas su expliquer comment cet escalier peut tenir, supporter du poids et tout ça sans fixation centrale.

Mais ce n'est pas le seul mystère qui entoure ce lieu puisque jusqu'à aujourd'hui, personne n'est véritablement capable d'expliquer d'où vient le bois qui a été utilisé pour la construction. De plus, l'escalier contient exactement trente-trois marches, soit l'âge qu'avait le Christ à sa mort terrestre.

Selon Mary Jean Straw Cook, l'auteur de cette construction serait en réalité François-Jean Rochas. Ce jeune homme de 27 ans, expert français du travail du bois aurait vécu quelques temps à Santa Fe, mais elle également découvert un article dans le journal de la ville, datant de 1895, ou le nom de l'architecte apparaît en tant que constructeur de l'escalier de la chapelle de Loretto. Mais les sœurs n'avaient-elles pas affirmées avoir vu un homme âgé ?

A Santa Fe, tout le monde est aujourd'hui persuadé que Saint Joseph en personne serait venu construire cet escalier et qu'il aurait été envoyé par son fils sur terre, soit le Christ lui-même, pour remédier au problème des sœurs. La chapelle est considérée comme un haut lieu de pèlerinage et les touristes s'y rendent par milliers chaque année pour voir cet escalier mystérieux.

 

A noter maintenant que la chapelle appartient à une société privée, qui doit largement profiter financièrement de ce tourisme.

 



 


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Posté 23 Mar 2014 - 10:20

Marthe Robin et les stigmates du Christ

 

 

Marthe Robin est restée cinquante ans sans se nourrir et pourtant elle a survécu miraculeusement. Revenons sur son enfance et découvrons son histoire.

Marthe naît le 13 mars 1902 à Châteauneuf-de-Galaure dans la Drôme. Elle contracte la fièvre typhoïde ce qui la rend fragile tout le reste de son enfance. Elle tombe malade le 1er décembre 1918 et les médecins pensent à une tumeur cérébrale, suite à quoi elle tombe dans le coma quatre jours durant. Elle sort de cette phase difficile, mais la maladie progresse et elle se retrouve maintenant partiellement paralysée. En avril-mai 1921, elle connait une nouvelle phase de rémission et à partir de mai 1928 se retrouve définitivement paralysée des membres inférieurs. Il semble qu’elle était atteinte d’une encéphalite, une affection inflammatoire des centres nerveux .Son hypersensibilité à la lumière l’obligeait à rester recluse, dans une chambre peu éclairée.

Marthe avait une relation très forte avec Dieu, elle aimait le prier régulièrement et fit sa communion le 15 août 1912. A partir de 1930, elle cessa de s'alimenter de nourriture ‘normale’ et ne consomma plus que des hosties consacrées et cela jusqu’à sa mort, soit 51 ans plus tard. Au début du mois d’octobre 1930 elle commença à recevoir les stigmates, autrement dit, des traces des plaies comme infligées à Jésus-Christ au cours de sa crucifixion et ce phénomène dura jusqu’à sa mort le 6 février 1981.

Elle a reçu dans sa chambre plus de 100.000 personnes, dont 60 évêques et cardinaux, des centaines de prêtres, de consacrés, des célébrités du monde intellectuel, de nombreux fondateurs d'ordres et communautés nouvelles. Elle a aussi fondé une œuvre, les Foyers de Charité, présents dans le monde entier, où l'on prêche des retraites pour la formation des laïcs.

Le docteur Alain Assailly, l’ancien neuropsychiatre de Marthe, nous explique, selon son avis, pourquoi elle ne pouvait plus manger. Il nous dit que son encéphalite avait ‘détraqué’ son mécanisme de déglutition et donc que si elle mangeait, elle recrachait tout par la bouche. Son système digestif avait était irrémédiablement abimé et il ne fonctionnait tout simplement plus. Il a été témoins de ces passions et dit que ce n’était pas du sang qui coulait à proprement parler, mais que c’était sous épidermique, il coulait donc sous la peau.

Carole Saya, médecin généraliste nous dit que sans manger l’homme ne peut tenir qu’entre trois et huit jours en moyenne. Elle nous fait remarquer que pour parler, sourire etc., il faut contracter des muscles et pour pouvoir les contracter, il faut de l’énergie, et l’énergie s’est avoir de la matière première, donc de la nourriture et de l’eau.

Gonzague Mottet, psychiatre dit que Marthe n’était pas malade organiquement. Pour lui, ces manifestations sont le reflet d’une stratégie de lutte contre une angoisse névrotique, une angoisse qui était telle pour elle qu’elle ne pouvait qu'envisager la fuite.

Elle a transformé ses douleurs en don d'amour, elle a accepté de continuer à vivre pour aider ses frères. La plupart de ceux qui l’ont connu diront que c’était la personne la plus extraordinaire qu’ils aient eût à rencontrer. Pour beaucoup c’est une sainte, mais l’église ne s’est pas encore prononcée à ce sujet.

Trente ans après sa mort et alors que son dossier en béatification est désormais à l’étude à Rome, Marthe Robin, inspiratrice des Foyers de charité, continue de susciter une dévotion impressionnante.


Modifié par jura39, 23 Mar 2014 - 10:21.


 


#806 jura39

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Posté 28 Mar 2014 - 13:00

Le vieil Orme de Biscarosse

 

Vers 1450, Adeline jeune et jolie bergère, promenait en ces temps moyenâgeux son troupeau. Vers midi, lorsque le soleil invitait au repos, elle conduisait ses brebis là où l’eau limpide de la lande leur permettait de s’abreuver. Elle s’étendait volontiers là à l’ombre des jeunes chênes et y croquait paisiblement son pain de seigle au fromage blanc.

Déjà bien des bergers tournaient autour d’elle mais son cœur avait déjà fait son choix. Pierre qui poussait aussi parfois son troupeau sur les rivages du Pit vers le Nord, non pas parce que l’herbe y était grasse, mais parce qu’il y avait Adeline.

Tandis qu’elle faisait quenouille, Pierre du haut de ses échasses, surveillait les deux troupeaux. Ils étaient heureux et venaient là oublier l’oppression de l’occupant anglais. L’automne vint et Pierre dut partir avec son troupeau vers la vallée de l’Adour où les pâturages étaient moins sensibles aux rigueurs de l’hiver. Avant son départ, il promit à Adeline de revenir pour Pâques et de l’épouser à la Saint Marc. Mais durant cette absence, un bel officier anglais se montra très, intrépide à faire la cour à Adeline qui restait insensible à toutes ses avances. Mais les langues commençaient à jaser. L’Anglais ne parvenant pas à ses fins, décida de se venger. Il affirma avoir vu Adeline en flagrant délit de taillis.

En ces temps très sévères sur les mœurs, toute fiancée qui fautait encourait de graves châtiments allant jusqu’au déshonneur public. La calomnie fait toujours son chemin, elle s’insinue et pénètre les esprits semant le doute et l’incertitude. Adeline fut traduite devant le conseil des Anciens. Malgré ses protestations et ses serments rien n’y fit l’Anglais persistait.

Adeline fut condamnée à rester trois jours exposée nue sur un tonneau contre l’orme de la place. Trois jours à subir les moqueries et sarcasmes des passants. La sentence fut du Samedi Saint au lundi de Pâques. Pierre, de retour, entend parler de ce qui se passe à Biscarrosse. Il décide de revenir vite et parvient au pied d’Adeline attachée sur le tonneau devant l’orme. Elle lui crie son innocence. Tout à coup sa tête retombe sur sa poitrine. La honte vient de la tuer.

A ce moment là, juste au-dessus de sa tête à même le tronc de l’arbre apparaît miraculeusement une couronne blanche symbole de l’innocence.
Depuis une couronne blanche fleurit tous les ans au mois de mai au même endroit.

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Modifié par jura39, 28 Mar 2014 - 13:00.


 


#807 Nag'

Nag'

    Le vieux sage d'FM

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Posté 01 Apr 2014 - 08:46



 

Le Megalodon a-t-il survécu ?


Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le grand requin blanc (Carcharodon carcharias) du film « les Dents de la Mer » n’était pas si éloigné de la réalité.
Des témoignages sur l’existence de grands blancs de tailles gigantesques circulent, mais sont-ils à prendre au sérieux ?
Certains pensent que le Megalodon (Carcharodon megalodon) a pu survivre. Ils s’appuient sur des preuves tangibles bien que maigres.
Alors, la mort blanche circule-t-elle en silence et en toute discrétion dans les fonds marins ?

Un grand blanc de fiction bien réel

Comme à son habitude, Steven Spielberg s’est entouré de spécialistes, notamment des experts du Muséum d’histoire naturelle de New York, pour réaliser son film « Jaws ». La taille de 7 m de long est tout à fait raisonnable pour un grand blanc. Seules les dents ont été surdimensionnées pour accroître la frayeur des spectateurs.


Il y avait en fait trois requins mécaniques. D’un poids de 1,5 t, les trois requins étaient manipulés par treize techniciens.
Les cinéastes ont passé plusieurs semaines à entraîner des grands requins blancs en Australie. Ils les appâtaient puis leur apprenaient à attaquer au moment voulu. C’est ainsi que plusieurs séquences du film ont été filmées avec de vrais requins.


Rappelons que ce succès cinématographique a provoqué une véritable panique et une vague d’hystérie. Un véritable massacre de requins dont la plupart étaient totalement inoffensifs s’en est suivi.


Une histoire de dents

On estime qu’un grand blanc ne dépasse pas 8 m de long et cette taille est un record. La plupart des spécimens sont beaucoup plus petits, de l’ordre de 6 m de long.
Les dents fossiles, récoltées dans les sédiments cénozoïques du monde entier, permettent de retracer l’évolution des différentes lignées de grands requins blancs.
Elles ont toutes une caractéristique commune : les bords sont finement crénelés.


Les dents fossilisées de requins sont connues depuis fort longtemps. Pour les naturalistes du Moyen-Age et de la Renaissance, ces dents étaient des langues de serpent que Saint Paul avait transformé en pierre.
On les appelait glossopetrae (langues de pierre).


C’est en 1666 que l’on découvrit leur réelle origine. Un physicien danois compara ces dents fossiles avec celles d’un grand blanc capturé. Il nota la ressemblance et comprit qu’il s’agissait de dents de requins. Par contre, le processus de fossilisation lui échappa.

Aujourd’hui encore, les seules preuves que nous ayons de l’existence de requins blancs géants sont leurs dents.
Des témoignages sur les grands blancs géants

À la fin du 19e siècle, le navire océanographique Challenger découvrit au fond du Pacifique des dents actuelles de requin blanc, mais longues de 12,5 cm !

En 1918, les pêcheurs de langoustes de Port Stephens en Australie refusèrent de sortir en mer pendant plusieurs semaines. Ils prétendaient qu’un requin d’une grandeur phénoménale rodait autour de leurs casiers.
Il avait été vu par plusieurs pêcheurs et tous semblaient terrorisés.
L’inspecteur des Pêcheries de Sydney s’était rendu sur place. Voilà ce qu’il mentionna dans son rapport :

    « Bien que tous les pêcheurs ne soient pas d’accord sur la taille de l’animal, il ne fait aucun doute qu’il s’agit bien d’un requin. Tous ont côtoyé dans leur travail les grands blancs dont certains atteignaient 10 m de long.
    Ils n’ont aucune raison de mentir, car en restant à terre, ils perdent une partie de leurs revenus. La plupart des témoignages s’accordent sur une taille de 35 à 40 m de long. Un pêcheur a dit “sa tête était aussi grosse que le toit du petit hangar”.

L’inspecteur a rapporté également ce qui l’avait le plus intrigué. Tous les pêcheurs insistaient sur la blancheur cadavérique de la bête.


En mars 1954, le Rachel Cohen, un cotre australien, venait d’être mis en cale sèche. Le navire avait l’arbre d’hélice faussé.
Alors que la mer était très agitée, au large de Timor (Indonésie), un choc violent s’était produit.
Les ouvriers retirèrent 17 dents de 8 cm à leur base et d’environ 10 cm du collet à la pointe. Le demi-cercle décrit par l’implantation des dents atteignait presque 2 m de diamètre !
Les ichtyologues australiens ont estimé la taille de ce requin à 24 m de long.


En 1980, un requin géant d’environ 27 m aurait été vu au large des côtes du Queensland et de la Nouvelle Galles du Sud. Mais, il n’existe aucune preuve formelle.

Un requin de 20 m a la réputation de fréquenter la False Bay, près du Cap. Là encore, nous ne possédons aucune photo. Erreur d’estimation ?


Chassé à outrance puis protégé alors qu’il était au bord de l’extinction, le grand requin blanc est bien mal connu. Tout ce dont on est certain c’est qu’il n’a jamais été très abondant. Le rapport proie/prédateur est toujours respecté par la nature qui fait bien les choses.

Ses cousins, tel le Carcharodon megalodon, ne devaient pas non plus être très nombreux, pour les mêmes raisons.
De tels géants ont besoin de ressources alimentaires importantes. La présence, malgré de maigres indices, de grands blancs géants, nous incite à nous demander si le Megalodon ne pourrait pas avoir survécu.
Le Megalodon est-il toujours vivant ?

Officiellement, Carcharodon megalodon (ou Carcharocles megalodon) s’est éteint il y a seulement 3 à 4 millions d’années. Parmi tous les fossiles, ses dents sont les plus imposantes puisqu’elles atteignent 18 cm de haut


La preuve la plus intéressante d’une éventuelle survie est cette découverte effectuée il y a 10 ans environ.
Bernard Seurat, spécialiste des requins au laboratoire d’ichtyologie, a découvert une dent de megalodon en draguant des fonds sédimentaires au large de la Nouvelle-Calédonie.
Il l’a confié à Philippe Janvier, chargé de recherches au CNRS.


Celui-ci a déclaré :

    “Vous savez, elle est en parfaite état de conservation, vraiment très fraîche, à vrai dire assez peu fossile. Et ce qui est étonnant, c’est qu’elle a été ramassée au milieu d’une faune parfaitement actuelle”.

Extrait de Les monstres sont vivants de Éric Joly-Pierre Affre

Il est également à souligner que des dents fossiles de megalodon, vieilles de seulement 5 000 ans, ont été découvertes au large de la côte Victoria il y a quelques années.

Si un requin de la taille du megalodon a survécu, il ne peut subsister que dans les mêmes zones que les calmars géants.
Un animal de cette taille a forcément de gros besoins alimentaires même si on sait qu’un grand blanc peut jeûner un certain temps.
Ce serait donc peu probable qu’il vive dans les profondeurs abyssales, beaucoup plus pauvres en nourriture.
Une chose est sure, la population ne doit pas être très importante comme c’est le cas du grand blanc.

Il sera donc difficile de pouvoir observer un spécimen, s’il existe, dans l’immensité des océans.
 

 

 

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Souce : dinosoria.com


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Posté 02 Apr 2014 - 15:49

Apparitions / prémonitoires

 

Des milliers de témoignages de visions ont été rassemblés et analysés par des parapsychologues. inexpliqué.

Plusieurs cas se réfèrent à ce genre d'apparitions. La plupart du temps les « contactés » voient la personne connue au moment de sa mort. Il y a plusieurs théories pour expliquer ce genre de cas. Ce qui rend la chose complexe, c'est que chaque cas est particulier. Selon le SPR ces apparitions sont dues à un signal télépathique émanant de l'apparition. Selon cette théorie, l'être entrevu n'a pas besoin d'être physiquement présent pour transmettre son message. C'est une espèce de manifestation forte d'énergie personnelle. Les moments particulièrement difficiles de l'existence seraient donc susceptibles de créer des conditions favorables à la communication télépathique. L'apparition ne se trouvant en aucun cas sur le lieu de la rencontre. On envoyait plutôt au moment de l'imminence d'une crise ou de la mort, un message télépathique que le destinataire recevait et projetait sous la forme d'une vision fantomatique. Ce qui pourrait expliquer certains cas d'apparition prémonitoire. Selon une enquête sur les spectres parmi la population anglaise, plus de la moitiés des cas portent sur les rencontres surnaturelles ayant coïncidé avec la mort de la personne ainsi identifiée ou avec un événement grave l'ayant affecté personnellement.

En 1850, à Clapham ( Angleterre)

Phénomène d'apparition survenu vers le milieu du XIXeme siècle, une jeune fille rencontre un jour sa soeur dans d'étranges circonstances et voulut la saluer. Et horreur, sa main rencontra le vide. Quand elle apprit, que sa soeur avait mis fin à ses jours à plusieurs centaines de km de là, elle en conclut qu'elle avait été témoin d'une apparition.

« Maman, c'est Ellen ! ».

Une femme et son fils étaient paresseusement assis dans le jardin de leur maison de Chapam, en Grande-Bretagne. Le calme et la quiétude régnaient tout autour d'eux, et absolument rien ne laissait présager ce qui se produirait sous peu et qui transformerait à jamais leur existence. Le fils se leva brusquement en s'exclamant : « Maman, c'est Ellen ! ». Ils éprouvèrent une surprise aussi immense que compréhensible, car la jeune fille avait été envoyée pour quelque temps chez son oncle et sa tante, à Brighton, afin d'oublier une histoire d'amour que ses parents désapprouvaient. Bien que l'éloignement forcé de sa famille et de l'être aimé la fît beaucoup souffrir, la nostalgie ne justifiait pas un tel acte de désobéissance qui préoccupa énormément la mère. 

Elle pria par conséquent son fils de conduire immédiatement sa sœur à la maison et de ne rien dire à leur père. Le jeune homme s'était cependant, juste ce jour-là, foulé la cheville à la suite d'une chute de cheval, si bien qu'il ne parvenait pas à marcher. La mère se mit donc en quête de son autre fille et lui ordonna de rejoindre sa sœur. 

La jeune Mary s'élança sur le sentier, vola littéralement jusqu'à la grille et appela sa sœur à grands cris en l'invitant à rentrer tout de suite chez elle. Non seulement Ellen ne répondit pas, mais elle fit volte-face et s'engagea sur un chemin qui s'éloignait de la maison. Mary courut derrière elle, la rattrapa, la saisit par un bras en lui demandant, d'un ton inquiet, où elle comptait ainsi se rendre. Les mots expirèrent néanmoins sur ses lèvres quand elle s'aperçut qu 'elle n 'arrivait pas à serrer le bras de sa sœur : sa main sembla traverser directement la chair et les os sans rencontrer la moindre résistance. En proie à la plus vive terreur, Mary retourna près de sa mère et lui raconta tout. Lady Jane en parla immédiatement à son mari, en lui faisant également part de son pressentiment que quelque chose de grave était arrivé à leur fille aînée. Ces sombres pensées furent malheureusement confirmées le lendemain. La veille au soir, au moment précis où sa famille l'avait vue dans le jardin, Ellen s'était jetée dans la mer et s'était noyée.

C'est le cas également d'un homme qui se préparait à quitter son domicile pour se rendre sur le lieu de son travail, à New York. Il eut l'impression de recevoir sur la tête un coup violent qui le laissa étourdi pendant une bonne partie de la matinée. Il fut ensuite informé que sa mère qui résidait en Californie, avait souffert de symptômes similaires dus à une embolie au cerveau. Une fois guérie, elle se souvient d'avoir appelé son fils à l'aide quand la douleur était devenue trop intense.



 





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