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[NUMÉRICABLE] Un potentiel rachat de SFR......


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#1 jura39

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Posté 31 Jan 2014 - 14:43

Numericable: pourrait lever des fonds pour racheter SFR

 

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Depuis maintenant plusieurs années, Numericable ne cache pas ses intentions de se rapprocher de SFR d’une façon ou d’une autre. Pour voir régulièrement ses avances repoussées par l’opérateur au carré rouge, tel un amoureux transi. Alors que les discussions entre les deux entités avaient capoté début 2013 , Numericable entend revenir à la charge...

Selon BFM Business, le câblo-opérateur serait actuellement en train de réunir des fonds afin de proposer une offre de rachat en cash de la filiale de Vivendi — une piste déjà envisagée l'an passé . La somme à rassembler n’est pas négligeable : Numericable cherche à faire une offre de 10 à 13 milliards d’euros.

Ces fonds seront levés en grande partie sous forme de dette auprès de banques (près des trois-quarts de la somme, selon BFM). Le reste de la somme serait apporté sur fonds propres, avec l’argent obtenu par la capitalisation en bourse de Numericable et de sa maison-mère Altice.

Si rien n’indique que SFR est enfin prêt à se marier avec le câblo-opérateur, ce dernier espère toutefois que le changement de direction au sein de la filiale de Vivendi jouera en sa faveur : Jean-René Fourtou, farouchement opposé à un tel rapprochement, a depuis été remplacé par Vincent Bolloré, plus prompt à séparer SFR du reste des actifs Vivendi.

 

Source:freenews


Modifié par jura39, 31 Jan 2014 - 14:45.


 




#2 jura39

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Posté 05 Mar 2014 - 17:21

Rachat de SFR - Bouygues Telecom et Numericable, les forces en présence

 

C'est donc ce mercredi que l'avenir de SFR va se jouer. Les offres de rachat de l'opérateur fixe et mobile sont en effet attendues avant ce mercredi soir 20h, elles valoriseront le groupe autour des 15 milliards d'euros. Bouygues Telecom et Numericable tiennent la corde mais qui va emporter le lot ?

-Le contexte 

 

Les intentions de Vivendi concernant sa branche télécoms sont connues depuis longtemps. Le groupe français, tétanisé par la perte de valeur qui frappe les opérateurs du pays (baisses de prix, hausse des investissements, marges rognées), a décidé d'effectuer un recentrage drastique dans les médias.

Après avoir cédé Maroc Telecom, Vivendi s'est penché sur l'épais dossier SFR. Toutes les options ont alors été évoquées : partenariat, introduction en bourse voire cession pure et simple. C'est ce scénario qui aujourd'hui a été choisi, l'introduction en bourse s'avérant trop risquée.

-Les contraintes 

Le gouvernement veut protéger l'emploi et l'investissement. "Nous avons aujourd’hui un marché à quatre acteurs, nous souhaitons qu’il fonctionne avec ces quatre acteurs dans des conditions qui soient favorables à l’investissement et à l’emploi. Une consolidation entre deux acteurs serait nécessairement synonyme d’un certain nombre de doublons. Qui dit doublon dit casse sociale et ça n’est pas une perspective qui enchanterait le gouvernement. Pour l’instant, il n’en est pas question", a ainsi souligné en janvier dernier Fleur Pellerin.

La concurrence est également au centre de la problématique. La Commission craint notamment des augmentations de prix pour les clients, d'où des questions autour du projet de mariage entre Telefonica et E-Plus (8,6 milliards d'euros) en Allemagne qui donnerait naissance au numéro un du marché.

Ces questions pourraient être similaires dans le cas d'une fusion en France. Il faudra donc faire des concessions.

-L'offre Numericable

Points forts :

Numéricable travaille sur ce dossier depuis des mois voire des années. Surtout, Numericable est complémentaire de SFR, le premier est le leader de la fibre optique, le second est le numéro deux du mobile. Les doublons sont peu nombreux et les synergies en matière de réseaux sont puissantes.

Patrick Drahi, le patron d'Altice la maison mère de Numericable, a ainsi donné des gages . Le responsable s'engage ainsi à ne pas licencier et à conserver les 8500 emplois chez SFR et les 2400 emplois chez Numericable. Mieux, il promet de recruter, notamment des commerciaux.

Arnaud Montebourg pourra être satisfait puisque le p-dg assure que le groupe investira auprès d'équipementiers français comme Alcatel-Lucent ou Technicolor.

Le scénario a en plus la bénédiction du gouvernement. "Un mariage entre Numericable et l'un des autres opérateurs ne serait pas un retour à un marché avec trois opérateurs, car Numericable, surtout présent dans le fixe, n'a pas exactement le même profil qu'Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, qui sont présents sur les deux marchés fixe et mobile", expliquait également ministre en charge de l'Economie numérique.

Points faibles

Le montage financier peut effrayer compte tenu de la différence de taille des deux groupes. Patrick Drahi a précisé le montage financier mis en place : 11 milliards d'euros en cash pour Vivendi qui conserverait 32% de la nouvelle entité. Altice détiendrait lui plus de 50% de l'ensemble SFR-Numericable.

Comme prévu, l'opération sera financée par la dette via un syndicat bancaire et par une augmentation de capital de 3 milliards d'euros de Numericable souscrite à hauteur de 75% par Altice.

Globalement, SFR-Numericable cumulerait 10,5 milliards de dette, soit 3,1 fois l'Ebitda du nouvel ensemble.

Mais ce montant ne pèse plus autant dans la balance. "En effet, les câblo-opérateurs ont aujourd'hui le vent en poupe auprès des investisseurs, bien plus que les opérateurs mobiles.  Ces derniers voient tous leurs indicateurs passer au rouge et la 4G n'apporte pas les gains additionnels espérés", nous expliquait Adrien Bourreau, expert Télécom du cabinet Kurt Salmon.

Reste que le scénario peut effrayer le gouvernement qui connaît finalement très peu Patrick Drahi, alors que Martin Bouygues est un interlocuteur régulier.

Quelques chiffres :

Part de marché dans le fixe : 5%

Part de marché dans le mobile : nc (seulement 150.000 abonnés à fin juin)

Premier acteur de la fibre optique avec 1,3 million de clients

-L'offre Bouygues Telecom

Points forts

Les synergies opérationnelles qui ont déjà été initiées avec la mutualisation des réseaux. Elles seraient deux fois plus importantes que pour Numericable, assure le numéro 3 français. Martin Bouygues aurait également mis en avant une offre financièrement plus solide et plus stable, Bouygues Telecom étant moins endetté que Numericable.

 

L'opérateur promet également de préserver l'emploi (ce qui reste à prouver) et devrait présenter un dispositif de rachat plus simple et plus rassurant pour l'Etat. SFR demeure une entreprise stratégique. Or si le gouvernement a l'habitude de traiter avec Martin Bouygues, il ne connaît absolument pas le très discret Patrick Drahi..

Points faibles 

Malgré les promesses, la casse sociale serait importante avec des métiers similaires, une empreinte géographique proche. Les deux groupes sont très comparables même si Bouygues Telecom est peu présent dans le fixe.

"Un tel mariage provoquerait beaucoup plus de bouleversements et créerait un nouveau duopole qui règlementairement aurait quelque difficultés à être validé", ajoute l'expert. Bruxelles pourrait alors exiger des concessions telles que l'opération risque d'échouer. Et rappelons que le gouvernement s'est prononcé contre ce scénario.

Le montage financier serait par ailleurs complexe. Selon Les Echos, il s'agirait d'une absorption de SFR par Bouygues et non d'une fusion entre égaux avec comme concession la cession de tout son réseau mobile à Free, ainsi que des fréquences et des boutiques.

Pour certains, il s'agit donc avant tout d'un mouvement défensif. L'idée pour Bouygues Telecom serait d'éviter de se retrouver isolé face à un Orange surpuissant et à un SFR renforcé. La seule possibilité serait alors d'établir une alliance avec Free mais Martin Bouygues et Xavier Niel ne s'apprécient guère, le premier ayant clairement plusieurs rejeté cette option..

"C'est celui qui a le plus à perdre dans cette opération. Si le mariage avec Numericable se réalise, Bouygues Telecom sera esseulé et sa pérennité à court terme serait menacée avec des pertes rapides de parts de marché. L'opérateur devait absolument sortir du bois pour, au pire faire monter les enchères et retarder l'opération ou au mieux voler la mariée à Numericable", commente Adrien Bourreau.

Quelques chiffres :

Part de marché dans le fixe : 8% (2 millions de clients)

Part de marché dans le mobile : 19% (11,1 millions de clients)

Finances : 4,47 milliards d’euros de revenus en 2013 (-11%) pour un résultat opérationnel de 125 millions d’euros (+2%) et un résultat net de 13 millions d’euros (contre une perte de 16 millions en 2012).

 

Source:zdnet.fr


Modifié par jura39, 05 Mar 2014 - 17:23.


 


#3 Invité_RJVTX_*

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Posté 07 Mar 2014 - 13:35

Martin Bouygues n’a jamais envisagé de se rapprocher de Free
publié le 07 mars 2014 à 10h47 par Thomas Braun

 

Récemment positionné sur le dossier SFR, Martin Bouygues PDG du groupe du même nom, revient sur le projet de rachat par son groupe de l’opérateur SFR.
 
Interrogé dans les Echos, Martin Bouygues justifie le projet de rachat de SFR par l’arrivée de Free qui "a profondément destabilisée le secteur. Je suis favorable à la concurrence. Elle est bénéfiques sauf quand elle détruit un marché des emplois".
 
Un discours que le PDG de Bouygues pourrait regretter s’il ne tient pas ses promesses sur l’emploi, si le rachat de SFR était entériné.
 
Pour Martin Bouygues, il n’y a pas d’inquiétude à avoir a ce sujet : "nous souhaitons réorganiser l’entreprise sans départs contraints. Nous ne ferons pas de plans de licenciement, nous ne ferons pas de départs volontaires. [...] Si nécessaire nous redéploierons certains collaborateurs dans les autres activités du groupe."
 
Cette fois, l’engagement est pris auprès des syndicats de SFR qui s’inquiétaient d’une réduction d’effectif sans départs volontaires. Il promet également de "réinternaliser une partie de son activité comme les centres d’appels" et de multiplier par deux les investissements du groupe dans le déploiement de la fibre optique
 
Si Martin Bouygues semble enthousiaste à l’idée de racheter SFR, la question d’un rapprochement avec Free n’a jamais été envisagée. 
 
Concernant les rumeurs de hausse des prix après un passage de quatre à trois opérateurs, le PDG de Bouygues ne croit pas qu’elle s’appliquera en France. Si en Autriche il avait conduit à une hausse des prix de 10%, Martin Bouygues fait confiance à l’Autorité de la Concurrence de demander des contreparties "permettant à Free ainsi qu’aux MVNO de continuer à animer la concurrence sur le marché. Ce que nous ferons aussi."


#4 Invité_RJVTX_*

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Posté 07 Mar 2014 - 13:47

Stéphane Richard : "nous ne sommes pas hostiles à la réduction du nombre d’opérateurs en France"
publié le 07 mars 2014 à 09h49 par Thomas Braun

 

Interrogé par La Tribune, Stéphane Richard ne semble pas inquiet après les propositions de rachat de SFR par Bouygues Télécom ou Numericable. 

 

Le PDG d’Orange annonce même ne pas être "hostile en soi à la réduction du nombre d’opérateurs en France" tout en étant conscient de "ne pas pouvoir y participer", étant trop gros pour qu’un projet passe le cap de l’Autorité de la Concurrence.
 
L’ex opérateur historique semble serein à l’annonce d’un mariage entre le n°2 et le n°3 des télécoms Français. Perdre potentiellement sa place de n°1 n’inquiète pas le PDG d’Orange : 
 
"Si on additionne les parts de marchés en volume, le nouvel opérateur né d’une fusion avec Bouygues serait momentanément devant nous, en supposant que tous les clients restent." Pour lui, le rapprochement des deux opérateurs provoquera quelques pertes de clients. "En valeur, nous pensons qu’Orange serait au même niveau, peut-être même un peu devant."
 
Il estime également que de perdre momentanément son leadership pourrait " booster les équipes d’Orange qui seraient obsédées par l’idée de redevenir leader."
 
Le PDG d’Orange restera néanmoins attentif "au maintien de l’équilibre de la concurrence et aux remèdes que l’Autorité de la Concurrence ne manquera pas de demander." Il se pose néanmoins des nombreuses questions concernant les contrats qui lient SFR et Orange, la question du spectre de fréquences pour une mutualisation SFR et Bouygues... Pour lui " d’ici à ce qu’une telle opération puisse se faire, ce qui prendrait à mon avis au moins un an à 18 mois, nous en profiterions au maximum… et Free aussi j’imagine !"


#5 jura39

jura39

     

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Posté 11 Mar 2014 - 18:17

SFR : Numericable fixe à vendredi la limite de son offre

 

Le holding Altice, maison mère du câblo-opérateur Numericable, a fixé une date limite à vendredi pour son offre de rachat de SFR, la filiale télécoms du groupe Vivendi, dans un communiqué publié mardi. Sur RTL, le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, a dit sa préférence pour l’offre de Bouygues.

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Patrick Drahi, le patron de Numericable maintient son offre pour SFR - REA

 

« Notre offre reste valable jusqu’au vendredi 14 mars 2014 ». Dans un communiqué paru mardi, le holiding Altice, maison mère du câblo-opérateur Numericable, a confirmé les termes de sa proposition de fusion-acquisition formulée le 5 mars pour la reprise de SFR. « Conformément à cette offre, le rapprochement donnerait lieu au paiement à Vivendi de 10,9 milliards d’euros en numéraire, assorti de 32% du capital du nouvel ensemble Numericable-SFR »

« Nous pensons que cette offre est la plus convaincante pour Vivendi et le marché français des télécommunications, écrit Altice. Selon le holding coté de Patrick Drahi, une fusion-acquisition SFR / Numericable « est le seul projet crédible pour amener la fibre optique et à large bande à très haut débit à l’ensemble du pays, offrant des avantages crédibles et réalisables pour les employés, les consommateurs et les fournisseurs en France ».

Patrick Drahi lorgne depuis deux ans sur la filiale télécoms de Vivendi, mais il fait face à un adversaire de poids, le groupe Bouygues. Dans la bataille pour la prise de contrôle de SFR, Bouygues propose de son côté à Vivendi 10,5 milliards d’euros en numéraire et une participation de 46% dans l’ensemble constitué de Bouygues Telecom et SFR, qui serait ensuite introduit en Bourse. Parallèlement, il a proposé aux autorités de la Concurrence de céder son réseau et des fréquences à Free (Iliad) .

Baisse des prix, un « acquis irréversible » pour Montebourg

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg,a exprimé mardi sur RTL sa préférence pour l'offre de Bouygues . « Gouverner c’est faire des choix, c'est exprimer des préférences », s’est-il justifié . « J’ai reçu une lettre de Monsieur Martin Bouy gues, a expliqué le ministre en lisant le document. Il s’engage à investir 2 milliards d’euros par an sur les réseaux fixe et mobile en particulier sur la fibre optique. Bouygues s’engage à ne procéder à aucun licencient collectif, plan social, plan de départ volontaire dans le cadre de cette fusion ». Interrogé sur Numericable, le ministre a déclaré : "Je n'oublie pas que Numericable est un holding situé au Luxembourg, coté à la Bourse d'Amsterdam avec une participation personnelle de son principal dirigeant à Guernesey et qu'il est aussi résident en Suisse".

Aux associations de consommateurs qui craignent qu'un retour à trois opérateurs au lieu de quatre n’entraîne une hausse des prix, il a répondu :  «Je ne crois pas que ça se fera au détriment des consommateurs. Les prix ont baissé de 30%, c’est un acquis irréversible ». Selon lui, « le fait que, dans cette opération, Free sorte renforcé, continue à être le trublion --dont l’identité est quand même de faire baisser les prix et de servir les consommateurs et d’éviter les rentes-- est pour nous une garantie d’une concurrence saine et loyale ». Bref, pas de risque de voir se constituer un oligopole. En revanche, un statu quo à quatre opérateurs implique « des opérateurs qui sont fragiles », a-t-il fait valoir.

Enfin ce mouvement de consolidation, « va nous permettre de +fibrer+ (installer des câbles en fibres optiques) la France », a relevé le ministre. « On ne veut pas lever des impôts pour financer ça, on va demander aux opérateurs de financer ces investissements sur la base d’une rentabilité de très long terme ».

La balle est donc désormais dans le camp de Vivendi, appelé à trancher dans les prochains jours. « Il nous semble y avoir plus de synergies entre SFR et Bouygues qu’entre SFR et Numericable, assure un analyste de la place parisienne, Toutefois, Bouygues devra peut-être relever son offre. Bouygues et Numericable ont tous les deux besoin de faire cette opération et pourraient être amenés à faire une offre trop élevée ».

 

Source:lesechos.fr


Modifié par jura39, 11 Mar 2014 - 18:19.


 


#6 jura39

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Posté 13 Mar 2014 - 16:55

SFR : Numericable remonte (aussi) le prix de son offre

 

Pour ne pas être en reste face à Bouygues Telecom qui, en remontant son offre de rachat à SFR de 800 Millions d'euros supplémentaires, s’octroyait une confortable avance, Numericable remonte également le prix de son offre.

Selon Le Figaro, le groupe Altice (Numericable) aurait décidé de porter à 11,75 milliards d’euros la part de sa proposition en cash, soit 850 millions d’euros de plus que l’offre initiale (plus une participation à hauteur de 32% dans le nouvel ensemble). Suffisamment pour repasser devant Bouygues, sur le papier, si Vivendi choisit de privilégier le montant proposé. Mais le dossier de Bouygues ne manque pas d’atouts dans d’autres domaines...

Les annonces s’accélèrent de toutes parts alors qu’on sait désormais que le groupe Vivendi doit se prononcer en toute urgence, face à l'ultimatum émis par Numéricable . Un comité restreint d’administrateurs se réunira ce jeudi, avant une réunion du conseil de surveillance au complet prévue ce vendredi à 11h.


Modifié par jura39, 13 Mar 2014 - 16:55.


 


#7 jura39

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Posté 14 Mar 2014 - 12:52

Montebourg : Vivendi a « décidé de vendre SFR à Numericable »

 

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Les dirigeants de Vivendi, qui réunit, vendredi 14 mars, un conseil de surveillance sur l'avenir de sa filiale SFR , préfèrent l'offre de rachat déposée par Numericable, a déclaré vendredi Arnaud Montebourg, le ministre du redressement productif. « J'ai cru comprendre que les dirigeants de Vivendi ont décidé coûte que coûte de vendre SFR à Numericable », a déclaré le ministre sur Europe 1 .

 

Le ministre, qui a à plusieurs reprises manifesté sa préférence pour l'offre concurrente de Bouygues , estime que celle de Numericable, détenue par Patrick Drahi, pose des problèmes fiscaux ainsi que de concurrence dans le domaine du câble. « Il y a un problème fiscal, puisque Numericable a une holding au Luxembourg , son entreprise [de Patrick Drahi] est cotée à la Bourse d'Amsterdam et sa participation personnelle est à Guernesey et que lui-même réside en Suisse », a ajouté le ministre.

Vivendi devait réunir vendredi à 11 heures un conseil de surveillance décisif pour examiner  les deux offres déposées pour le rachat de sa filiale de téléphonie fixe et mobile SFR, une transaction qui pourrait chambouler le paysage du troisième plus gros marché des télécoms en Europe.

 

 

Source:lemonde.fr


Modifié par jura39, 14 Mar 2014 - 12:55.


 


#8 trezeg

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Posté 14 Mar 2014 - 15:11

ca va changer quoi pour nous abonnés adsl chez sfr ?

ma région n'est pas fibré par sfr

je vais  avoir la fibre de suite ou pas ? LOL


ligne 1 : forfait free ventes privées : 3.99 €

ligne 2 : forfait free ventes privées : 3.99 €

ligne 3 : sfr red 2h + 2go offerts ( 1 an ) : 5.99 €

adsl : free ventes privées : 1.99 €


#9 thesurfer17

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Posté 14 Mar 2014 - 16:07

Dans 18 mois environ, tu pourras voir ce qui va changer...

Actuellement, Numéricâble n'est pas vraiment compétitif en matiere de tarif pour sa pseudo fibre .

En fait, il combine la fibre qu'il apporte à l'immeuble vers le cable lorsque l'immeuble est cablé, c'est donc un peu moins rapide qu'une vraie fibre FTTH (H pour Home).

Utilisant le cable, il n'y a pas de redevances à verser à Orange contrairement aux autres en ADSL, mais pour autant il ne brade pas ses box...



#10 jura39

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Posté 14 Mar 2014 - 16:48

OFFICIEL : NUMERICABLE S'OFFRE SFR, BOUYGUES TELECOM CHUTE EN BOURSE

 

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VIVENDI CONFIRME COMMENCER LES NÉGOCIATIONS AVEC NUMERICABLE

Si la vente n'a pas encore été effectuée, un communiqué de presse de Vivendi a annoncé que la firme avait décidé de commencer les négociations avec Altice, la maison-mère de Numericable. Si certains protesterons qu'il ne s'agit que de négociations, les connaisseurs du milieu et du jargon comprendront quele choix a été fait.

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Peu de choses ont été révélées sur ces négociations, mis à part qu'elles dureront environ trois semaines, et que l'offre de Numericable s'élèverait à 11,75 milliards de dollars, auxquels vient s'ajouter une attribution de 32% du capital de l'entreprise ainsi créée.

UNE JOLIE CLAQUE POUR BOUYGUES TELECOM

Ce n'est pas une bonne nouvelle pour Bouygues Telecom, qui va sûrement passer un week-end assez morose, avec une chute boursière de 7,38% après l'annonce de Vivendi, tandis que Numericable a vu son action montée de 11,67%. On notera également que Vivendi n'a que faire de l'avis du gouvernement, censé n'être qu'un simple observateur. Ce rachat risque d'avoir un fort impact sur les emplois ainsi que sur la concurrence, particulièrement dans un milieu ou les entreprises se comptent sur les doigts d'une main.

Arnaud Montebourg, Ministre du Redressement Productif, a cependant affirmé que le gouvernement gardait un oeil sur la situation, particulièrement au niveau de l'emploi.

 

Source:hitek.fr


Modifié par jura39, 14 Mar 2014 - 16:48.


 


#11 jura39

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Posté 15 Mar 2014 - 08:34

Vente de SFR à Numericable : les notes internes réservées aux salariés de Free et SFR (EXCLUSIF)

 

TELECOMS - Le conseil de surveillance de Vivendi a tranché. Au terme d'une lutte acharnée entre Numericable et Bouygues (allié à Free), c'est le premier pour le rachat de SFR. Bouygues et Free restent donc sur le bas-côté, sans possibilité de mettre en place l'accord qu'ils avaient scellé le 9 mars.

Du coup, pour Free, c'est l'heure de la soupe à la grimace. Selon une note interne rédigée par Cyril Poidatz, président du conseil d'administration d'Iliad, le dirigeant se veut pragmatique. "Ce projet n’étant plus à l’ordre du jour, nous en restons à notre stratégie d’origine qui est de développer nous-mêmes nos infrastructures", écrit-il dans ce document que s'est procuré Le HuffPost.

En cas de rachat de SFR par Bouygues, Free aurait à son tour repris le réseau de Bouygues moyennant 1,8 milliard d'euros.Une affaire en or pour Iliad , maison-mère de Free, qui n'aurait pas eu à construire ses propres infrastructures de réseau. En plus, elle aurait pu bénéficier de certaines fréquences pour émettre de la 4G. De quoi faire un bond de géant au quatrième opérateur, condamné à louer le réseau d'Orange le temps de construire le sien. On aurait pu comparer cette transformation à un passage immédiat de l'adolescence à l'âge adulte. Mais le proche de Xavier Niel (actionnaire à titre personnel du Monde, et donc du HuffPost) ne perd pas le Nord...

"Nul doute que d’autres opportunités se présenteront" (Iliad)

"Nul doute que d’autres opportunités se présenteront dans les prochains mois pour Iliad", insiste Cyril Poidatz. SFR étant aujourd'hui hors de portée, d'autres cibles de choix pourraient émerger.Marianne se faisait l'écho d'un intérêt de Free pour Bouygues Telecom en octobre dernier. Une offre d'une valeur "trois fois inférieure" aux estimations de Martin Bouygues aurait même été envoyée. Ce dernier aurait alors déclaré "préférer crever" plutôt que de vendre à Niel... Quelle sera la situation de Bouygues dans quelques mois? La question reste en suspens...

Le conseil d'administration d'Iliad pointe ensuite une particularité chez son futur concurrent SFR-Numericable. "La situation de faiblesse et de très fort endettement dans laquelle va se trouver SFR/Numericable durant les mois et les années à venir présente une magnifique opportunité de croissance pour nous", conclue Cyril Poidatz, à qui il n'a pas échappé que Numericable va emprunter 8 milliards d'euros pour le deal.

SFR estime la fusion effective vers la fin 2014

Dans un message destiné aux salariés, le PDG de SFR Jean-Yves Charlier a tenté de rassurer sur l'offre de Numericable. "Elle constitue un projet industriel cohérent et solide et présente un intérêt stratégique évident lié à la complémentarité entre Numericable et SFR", explique-t-il dans cette note que Le HuffPost s'est également procurée. Aucun mot n'est en revanche utilisé pour parler de l'endettement de Numericable...

Une date pour la fusion effective est toutefois lâchée: "Si ce projet venait à se concrétiser, il ne verrait sans doute pas le jour avant la fin de cette année, le temps que le dossier soit examiné par les autorités compétentes, notamment l’Autorité de la concurrence".

Le patron du carré rouge explique ensuite pourquoi Bouygues n'a pas été choisi: "Nous pouvons déjà entrevoir une intégration plus simple qu’avec d’autres projets que nous avions envisagés. De plus, Patrick Drahi , le fondateur d'Actrice , a pris des engagements forts sur les investissements et sur l’emploi". En effet, une fusion SFR-Bouygues aurait été dommageable pour l'emploi, malgré les assurances de Martin Bouygues.

Jean-Yves Charlier prévient tout de même que "la période qui s’ouvre risque d’être mouvementée". Parmi les priorités du groupe, il s'agit maintenant "de poursuivre le travail engagé" et d'accélérer la transformation "afin que SFR arrive le plus fort possible au moment du rapprochement"".

Source:huffingtonpost.fr


Modifié par jura39, 15 Mar 2014 - 08:39.


 


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Posté 16 Mar 2014 - 11:45

Les conséquences pour le consommateur du rachat de SFR par Numericable

 

Dans le mobile, la guerre des prix pourrait s'intensifier, car Free va profiter du long processus d'intégration de SFR dans Numericable pour tenter de récupérer des clients.

 

«Il faut que tout change pour que rien ne change.» Le monde ancien des télécoms vient de s'effondrer. SFR, numéro deux historique du secteur en France, devrait passer sous la coupe de Numericable, le plus petit des acteurs du marché. C'est le plus important bouleversement depuis la fin du monopole des PTT au début des années 1990. À l'époque, l'introduction de la concurrence avait été organisée pour que de nouveaux opérateurs investissent massivement dans l'installation de réseaux fixes et mobiles concurrents de celui de France Télécom. Le but premier était donc le développement des infrastructures et la modernisation des réseaux avant la question du prix payé par le consommateur. C'était l'époque où les pouvoirs publics poussaient pour que les Français s'équipent d'accès Internet et de téléphones mobiles. À la fin des années 2000, ce but était atteint. Conséquence, la question du prix est venue au premier plan. Un mouvement qui s'est accéléré à partir du 10 janvier 2012 avec l'arrivée du quatrième opérateur mobile, Free.

 

Aujourd'hui le mariage entre Numericable et SFR pourrait marquer une nouvelle ère avec le développement combiné de l'Internet très haut débit et le maintien d'une concurrence acharnée entre les opérateurs dans la téléphonie mobile.

Hausse des prix dans le fixe

Dans un premier temps, le marché le plus impacté sera celui de l'accès Internet fixe. Le très haut débit par la fibre et le câble tarde à s'imposer en France. Pour emporter SFR,Numericable  a promis d'investir massivement pour accélérer le déploiement du très haut débit dans le pays. Depuis le lancement des offres de Free en 2002 à 29,99 euros, le marché de l'Internet fixe est pratiquement gelé. Il n'a pas connu de baisse des prix. Voire même, les prix ont tendance à monter. Ainsi, Free affiche toujours un prix facial de 29,99 euros, mais ses clients payent en réalité 36 euros en moyenne. De son côté, Numericable offre des accès très haut débit et la télévision à 42 euros par mois. Seul Bouygue a récemment tenté de faire bouger les lignes  avec une offre en rupture à 19,99 euros. À l'avenir, les Français pourraient donc s'attendre à une hausse des prix dans l'Internet fixe en contrepartie de la promesse d'Internet beaucoup plus rapide et puissant capable de relier au Web les appareils connectés (tablettes, PC, smartphones et objets connectés) qui se multiplient au sein du même foyer.

Dans la téléphonie mobile, le rachat de SFR par Numericable ne change pas la donne. Il y aura toujours quatre opérateurs: Orange, SFR-Numericable, Bouygues Telecom et Free. Il n'y a donc pas de raison immédiate à ce que les prix remontent. Il pourrait même y avoir une intensification de la guerre des prix, car Free va profiter du long processus d'intégration de SFR dans Numericable pour tenter de récupérer des clients. De son côté, Bouygues Telecom, assez faible sur le marché du fixe, devra jouer son va-tout dans le mobile pour conserver ses positions. Or, dans la téléphonie mobile, les consommateurs se déterminent davantage par le choix du terminal (un Apple, un Samsung, un Sony…) que par celui de l'opérateur. À ce dernier, les consommateurs ne demandent que le prix le plus bas.

 

 

Source:lefigaro.fr


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Posté 18 Mar 2014 - 12:41

SFR : Numericable détaille son projet, Bouygues reste en embuscade

 

Vivendi a tranché, vendredi 14 mars, et décidé d'entrer en négociations exclusives avec Numericable, au détriment de Bouygues, pour lui vendre SFR. Si le câblo-opérateur en a pris acte et devait donner, lundi 17 mars, une conférence détaillant son projet de mariage, Bouygues ne semble pas vouloir lâcher   l'affaire.

 

Numericable détaille son projet En mariant SFR à Numericable, Patrick Drahi, principal actionnaire d'Altice, la maison mère du câblo-opérateur, dit vouloir associer  une « marque mobile forte » à un important réseau de très haut débit fixe. De fait, SFR, qui compte 21,3 millions de clients, dispose d'un bon réseau mobile qui couvre déjà plus de 40 % de la population  en 4G. De son côté, Numericable, qui n'a pour l'instant que 1,7 million d'abonnés, possède l'un des plus gros réseaux de très haut débit fixe français.

En s'alliant à SFR, M. Drahi peut faire migrer les clients mobiles de l'opérateur sur son réseau fixe et leur proposer des offres « quadruple play » (téléphonie fixe, TV, Internet, mobile) en très haut débit fixe. « La convergence, c'est le sens de l'histoire », explique Numericable. Avec SFR, le câblo-opérateur sera capable d'équiper 12 millions de foyers en fibre optique d'ici 2017 et 15 millions en 2020.

Un milliard de synergies par an M. Drahi entend réaliser  des économies de coûts à tous les niveaux. Pour cela, il compte transférer 20 % à 30 % des clients fixe de SFR, qui transitent aujourd'hui sur le réseau en cuivre d Orange, contre une redevance, sur celui du câblo-opérateur. L'homme d'affaires souhaite aussi optimiser les structures d'achat et de marketing en évoluant vers une seule marque,redéployer  les équipes commerciales et simplifier le nombre d'offres disponibles.

Grâce à cela, il dit pouvoir dégager  un milliard d'euros d'économies par an et les redéployer à la conquête de nouveaux clients, avec un objectif de hausse du chiffre d'affaires de 2 % à 5 % par an. Le tout sans « impact social négatif », assure-t-il.

Patrick Drahi restera en Suisse M. Drahi ne s'en est jamais caché : il habite en Suisse. Une situation qui fait grincer des dents côté gouvernement. « Si Patrick Drahi devient le deuxième opérateur de télécoms en France, il serait logique qu'il rapatrie sa résidence fiscale en France et gère ses affaires depuis Paris», a affirmé Fleur Pellerin, ministre déléguée à l'économie numérique, auJournal du dimanche du 16 mars.

Dans l'entourage de M. Drahi, on se dit « sidéré » par cette demande. Ses proches rappellent qu'il ne s'est pas installé en Suisse pour échapper  à la fiscalité française mais parce qu'il avait été muté à la tête de la filiale européenne du câblo-opérateur américain UPC en 1999. « Il n'avait pas encore fait sa fortune à l'époque, c'est donc absurde de dire qu'il souhaitait s'exiler fiscalement », s'énerve un proche.

Selon son entourage, M. Drahi, qui devrait devenir président du conseil d'administration du nouvel ensemble, n'a pas l'intention de revenir s'installer  en France. « Sa famille habite à Genève depuis quinze ans, ses enfants y sont scolarisés, il ne va pas les déraciner comme ça », insiste un intime, qui rappelle que de grands noms du capitalisme français vivent en Suisse.

Bouygues ne lâche pas l'affaire Officiellement, le groupe Bouygues a pris acte de la décision de Vivendi . Dans un communiqué publié lundi, le groupe dit qu'il « regrette ce choix pour l' avenir des télécoms en France » et entend désormais « se projeter dans l'avenir». Mais dans l'entourage du chef d'entreprise, on assure « ne pas lâcher l'affaire »« Il pourrait y avoir des rebondissements dans les prochaines semaines », assure un proche de M. Bouygues, sans préciser  s'il pourrait s'agir d'un retournement dans l'affaire SFR ou d'un rapprochement avec un autre opérateur, en l'occurrence Free .

La Caisse des dépôts s'en mêle Alors que M. Montebourg était jusqu'ici le seul au sein de l'exécutif à militer  ouvertement pour un rapprochement entre Bouygues Telecom et SFR, le président de la Caisse des dépôts, Jean-Pierre Jouyet, a décidé lui aussi de marquer  sa préférence pour le bétonneur.

« Dans un secteur stratégique en restructuration comme les télécommunications, Bpifrance ou la Caisse des dépôts pourraient avoir un rôle à jouer, indique-t-il dans Les Echos du 17 mars. Mais si nous voulons le faire , il nous faudra faire des choix. En l'occurrence, la Caisse (…) pourrait, si l'hypothèse se concrétisait (…),accompagner  en capital un rapprochement entre Vivendi, SFR et Bouygues. »

Cette prise de position inattendue – et que M. Jouyet a souhaité ajouter  à l'entretien aux Echos à la dernière minute – montre que la position de « neutralité vigilante » affichée par l'Elysée n'est que de façade : M. Jouyet est un intime de François Hollande et a la réputation de ne jamais s'exprimer sur un dossier sensible sans en référer  au chef de l'Etat.

Vincent Bolloré laisse la porte ouverte Silencieux durant toute la bataille, Vincent Bolloré, premier actionnaire de Vivendi, avec 5 % du capital, a indiqué, samedi, que la décision du conseil de surveillance du conglomérat « laisse trois semaines de priorité à Numericable », mais « qu'au-delà, les jeux  étaient toujours ouverts ».

De même, il a apporté un étonnant soutien à M. Montebourg, qui « donne un souffle »« J'aime beaucoup M. Montebourg, homme dynamique, dans son rôle, a-t-il précisé en marge de la présentation d'un tram électrique dans ses usines. Il n'est pas propriétaire des affaires mais il a le droit de  donnerson avis, je trouve qu'il donne une flamme, et dans une France où on est un peu dans la sinistrose, sa voix est sympathique. »

Selon son entourage, cette sortie ne veut pas dire  que M. Bolloré désapprouve le choix de Numericable : le Breton a voté en sa faveur lors du conseil. Mais Vivendi n'entend pas injurier l'avenir .

« Numericable n'a pas totalement bouclé son plan de financement, notamment pour ce qui concerne la cession des 32 % que Vivendi détiendra dans le nouvel ensemble, il faut donc  laisse toutes les options ouvertes », indique un proche de M. Bolloré. Une accusation réfutée par Numericable, qui assure avoir  le soutien total  de ses banques. 

 

Source:lemonde.fr


Modifié par jura39, 18 Mar 2014 - 12:52.


 


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Posté 18 Mar 2014 - 16:59

DISPARITION DE LA MARQUE NUMERICABLE AU PROFIT DE SFR

 

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Il y a trois jours, nous vous avions fait part de la décision de Vivendi de vendre SFR à Numericable. Avec un total de 11,75 milliards d'euros et 32% du capital de l'entreprise, Numericable rafle la mise mais la marque va disparaître au profit de SFR.

Une conférence de presse a été organisée hier avec le PDG d'Altice Patrick Drahi ainsi que le PDG de Numericable, Eric Denoyer, pour expliquer un peu plus en détails quel est l'avenir commun de SFR et de Numericable.

Patrick Drahi rassure et affirme que : "Nos services sont complémentaires entre SFR et Numericable." Il explique également que les différents forfaits devraient rester similaires, dans un premier temps tout du moins. C'est le journaliste Samuel Le Goff qui a relayé les propos des deux PDG sur Twitter lors de cette conférence de presse.

twitter-samuel-le-goff.png

 

 S'il y a bien une chose à retenir de cette conférence de presse, c'est bien le fait que la marque Numericable va à un moment disparaître au profit de SFR.

Altice mise tout ou presque sur la notoriété de la marque SFR. Autre avantage, cela permettra de faire des économies d'un point de vue marketing, puisqu'une seule et unique marque sera à promouvoir. Toutes les boutiques Numericable seront certes conservées mais changeront de nom. Les produits de l'entreprise seront donc aux côtés de ceux de SFR. Eric Denoyer explique : "Il y aura d'abord du co-branding, et progressivement, la marque SFR l'emportera." Une décision logique puisque SFR est une marque plus ancienne et mieux installée qui dispose d'un réseau de boutiques plus important que son acquéreur

Les deux PDG ont également profité de cette conférence de presse pour affirmer une nouvelle fois leur engagement et leur volonté de conserver les emplois et d'investir en France avec des partenaires français. Le but étant ici, pour eux, de créer un "champion français du très haut débit et de la convergence fixe-mobile."

 

Source:hitek.fr


Modifié par jura39, 18 Mar 2014 - 17:00.


 


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Posté 19 Mar 2014 - 18:18

Soupçons d’arrangements dans le rachat SFR-Numericable

 

Des soupçons pèsent sur le rachat de SFR. Mediapart dénonce, dans un article intitulé « SFR-Numericable : petits arrangements entre amis », les conditions ayant mené le conseil de surveillance de Vivendi à opter pour le groupe Altice (Numericable) plutôt que le dossier concurrent de Bouygues.

Jean-René Fourtou, président du conseil de surveillance de Vivendi (sur le départ), n’a jamais caché sa préférence pour la candidature de Numericable. Les médias ont relevé son rôle déterminant, allant jusqu’à convaincre son futur successeur Vincent Bolloré, initialement plutôt favorable à la candidature de Bouygues, d’opter pour le choix Numericable.

Contrairement à ce qui a pu être affirmé par Vivendi, le choix de Numericable ne s’est pas fait à l’unanimité. Une résistance très minoritaire s’est fait jour, par l’intermédiaire de Pascal Cagni (administrateur indépendant) et Claude Bébéar qui, hospitalisé lors des discussions, n’a pu que participer par téléphone — pas voter.

Officiellement, l’option Numericable avait pour avantage de proposer une somme en cash plus importante, et d’être plus simple à réaliser, réglementairement parlant : elle posait nettement moins de problèmes concurrentiels que pour Bouygues, où la vente du réseau mobile et de fréquences à Free Mobile aurait pu être compliquée par les autorités régulatrices. Mediapart cite également des “rumeurs insistantes” sur un potentiel intérêt personnel de Jean-René Fourtou, ainsi que de deux autres administrateurs (Jean-François Dubos et Alexandre de Juniac) : ceux-ci se seraient vu promettre un poste d’administrateur au sein de la future entité SFR-Numericable en échange de leur soutien au dossier. Fourtou hériterait même de la présidence dans l’opération, selon les informations de Mediapart. Une information toutefois démentie par Patrick Drahi, président d’Altice, qui assure vouloir prendre lui-même les rênes, au moins dans un premier temps...

Ce pouvoir promis « pourrait se doubler de quelques intérêts financiers », croit Mediapart. Le journal cite des rumeurs sur un plan de stock-options qui serait mis en place dès la création de l’ensemble SFR-Numericable, citant des chiffres précis : « le plan correspondrait à 1,35% du capital de la nouvelle entité, évaluée autour de 10 milliards d’euros. Le management pourrait donc se partager autour de 135 millions d’euros », sans compter les habituels jetons de présence.

Les informations du journal en ligne ont été récusées en bloc par les principaux intéressés. Vivendi nie ainsi qu’un plan de stock-options ait déjà été mis en place, même s’il « paraît évident qu’il y en aura un à un moment ou à un autre »selon un administrateur. De son côté, Alexandre de Juniac, administrateur indépendant et PDG d’Air France, a communiqué à Mediapart un démenti net via son service de presse : « nous ne pouvons que vous inviter à prêter foi aux démentis très clairs exprimés tant par Vivendi que par Patrick Drahi sur les supputations autour de la composition hypothétique des futurs organes de gouvernance ».

Quoi qu’il en soit, Mediapart affirme que ces rumeurs internes persistantes auraient pour effet de précipiter la conclusion du rapprochement SFR-Numericable. Alors que les négociations exclusives étaient ouvertes pour une fenêtre de trois semaines, les deux groupes verraient dans l’attente un danger et feraient de leur mieux pour aller au plus vite. Ainsi, le financement bancaire, préalable à la conclusion de l’affaire, pourrait être bouclé définitivement d’ici deux à trois jours.

 

Source:freenews

 
 

Modifié par jura39, 19 Mar 2014 - 18:19.


 


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Posté 22 Mar 2014 - 11:27

SFR : Bouygues peut-il encore contrer Numericable?

 

Jeudi soir, Bouygues a lancé une surenchère sur SFR, pour tenter de convaincre Vivendi de lui céder sa filiale de téléphonie, aux dépens de Numericable . Un pari qui peut sembler osé alors que Vivendi, Numericable et Altice (sa maison -mère) sont en négociations exclusives. Dans ces conditions, Vivendi peut-il seulement regarder cette offre?

 

Pour le moment, le groupe de médias se borne à répondre que son «Conseil de surveillance a décidé le 14 mars dernier d'entrer en négociations exclusives avec Altice pour une période de trois semaines». Une déclaration qui pour certains ressemble à une fin de non recevoir. «C'est un peu comme lorsqu'on achète une maison, entre la promesse de vente et la signature de l'acte, il se passe un certain temps pendant lequel le vendeur ne peut pas renoncer à la transaction sans en subir les conséquences», illustre un proche du dossier. Vivendi pourrait donc passer outre la surenchère de Bouygues et continuer à négocier avec Numericable de façon à finaliser la cession de SFR à dans les prochains jours.

Pour d'autres, le conseil de surveillance «ne peut pas ne pas regarder une offre qui est dans l'intérêt des actionnaires de Vivendi». La contre proposition de Bouygue Telecom est mieux disante de 1,4 milliard d'euros en cash par rapport à celle de Numericable, portant l'enveloppe à 13,15 milliards d'euros. Or Henri Lachman, membre du conseil de surveillance de Vivendi et président du comité ad hoc qui devait se prononcer sur les offres, aurait fait valoir la semaine dernière que «450 millions d'euros ça ne se refuse pas», allusion à l'écart entre les offres de Numericable et Bouygues, avant que ce dernier ne remonte la partie en numéraire de son offre.

Si les membres du conseil de Vivendi regardaient la nouvelle offre avant la fin des trois semaines d'exclusivité le 4 avril, ils prendraient un risque juridique. Numericable serait en droit de saisir les tribunaux pour déposer une plainte au civil en demander des dommages et intérêts. «La jurisprudence limite le risque aux frais déjà engagés par le plaignant», affirme cependant un proche du dossier. D'autres évoquent au contraire une clause pénale qui pourrait atteindre plusieurs dizaines de millions d'euros en cas de rupture des négociations exclusives.

Vivendi peut-il tout simplement jouer la montre et faire traîner les négociations exclusives, afin qu'elles n'aboutissent pas avant la date fatidique du 4 avril? Dans ce cas, les compteurs seraient en quelques sorte remis à zéro. «Juridiquement, l'exclusivité constitue en un engagement à négocier de bonne foi», explique un avocat.

 

Source:lefigaro.fr


Modifié par jura39, 22 Mar 2014 - 11:29.


 


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Posté 24 Mar 2014 - 17:23

Vente de SFR: Numericable ne compte pas modifier son offre

 

Malgré la surenchère de Bouygues, le câblo-opérateur ne compte pas relever sa proposition pour racheter SFR, rapporte le Wall Street Journal du dimanche 23 mars. Son patron, Patrick Drahi, voudrait toutefois accélérer les négociations avec Vivendi

 

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La nouvelle offre de Bouygue Telecom sur SFR  ne fait pas bouger Numercable. Selon le Wall Street journal daté du dimanche 23 mars, Altice, la maison-mère du câblo-opérateur, Altice, ne compte pas relever son offre pour sécuriser le rachat de SFR à Vivendi.

"L'offre d'Altice a été sélectionnée en prenant en compte tous les critères du conseil de surveillance de Vivendi; ces mêmes critères n'ont pas changé", affirme une source proche du dossier citée par le journal financier.

Le 14 mars dernier, Vivendi est entrée en négociations exclusives avec le groupe dirigé par Patrick Drahi pour lui vendre SFR. L'offre rivale de Bouygues était ainsi écartée. Mais, jeudi 20 mars, cet dernier groupe a décidé de surenchérir, en proposant désormais 13,15 milliards d'euros contre 11,3 milliards auparavant.

 

Quatre jours pour que Vivendi change d'avis

 

Vivendi et Altice avaient alors réagi en rappelant qu'elles étaient entrées en négociation exclusives jusqu'au 4 avril. Durant cette phase, Vivendi ne peut pas examiner de propositions concurrentes. Mais, l'offre de Bouygues étant valable jusqu'au 8 avril, l'entreprise disposera de quatre jours pour éventuellement infléchir sa décision.

Selon le Wall Street Journal, Patrick Drahi essaye d'éviter cette possibilité, en tentant de sceller un accord avant la date butoir du 4 avril. Vivendi chercherait, au contraire, à prendre son temps. "Il n'est pas vraiment possible d'imaginer que, par respect pour les actionnaires, le conseil de surveillance ne se donne pas au moins la peine d'examiner pas la nouvelle offre [de Bouygues, ndlr]", explique une source.

Reste à savoir si Altice et Numericable ne vont pas, quand même, tenter de relever leur offre pour assurer la transaction. Avant que Vivendi ne porte son choix sur Numericable, Altice avait, le 14 mars dernier, déjà relevé son offre de 10,9 à 11,75 milliards d'euros. Ce, deux jours après que Patrick Drahi ait déclaré aux Echos qu'il "n'avait pas de raison de modifier [cette offre à 10,9 milliards d'euros]".

 

SOURCE:bfmtv.com

 


Modifié par jura39, 24 Mar 2014 - 17:24.


 


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Posté 26 Mar 2014 - 17:24

Rachat de SFR : Numéricable promet zéro licenciement... pendant 36 mois

 

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Et voilà le combat sur le volet social ! C’était jusque là le talon d’achille, la grosse incertitude, dans le dossier de rachat de SFR , la filiale télécom de Vivendi . Sur le plan financier , les candidats ont proposé  11,75 milliards d'euro en cash pour le duo Numericable - Altice  , et  13,1 milliards en cash aussi pour Bouygues, des sommes suffisamment élevées pour avoir séduit les administrateurs vendeurs entrés finalement en négociations exclusives avec Numericable-Altice le 14 mars.

 

Mais côté salariés, le compte n’y est pas et mardi, les syndicats de SFR se sont inquiétés ouvertement de l’avenir de l’emploi dans la future entité.

 

Ce matin, dans une lettre adressée au PDG de SFR et qu’a pu consulter Le Parisien - Aujourd’hui en France, le président d’Altice, le holding propriétaire de Numéricable, s’évertue à rassurer les éventuels futurs partenaires sociaux et «s’engage à maintenir l’emploi» A ce titre, Patrick Drahi, dont les conseils juridiques ont longuement pesé hier soir chaque mot de ce courrier, garantit que s’il est choisi, il ne «procéderait à aucun licenciement collectif économique du fait de la rationalisation de structure des entreprises concernées par la cession». Pour justifier le bien fondé de cette promesse il souligne : «tant sur le plan technologique que sur le plan commercial, il n’existe aucun doublon entre les activités» des deux entités qui fusionneront.

Problème, cette promesse n’a une durée de vie que de «36 mois», précise le courrier, alors que les syndicats ont demandé des engagements sur quatre ans. Par ailleurs, précise précautionneusement Patrick Drahi, cette promesse ne s’appliquera pas «si un revirement économique imprévisible, c’est à dire extérieur au projet industriel, venait à affecter la situation économique du nouveau groupe». Une précision qui va faire grincer les dents des syndicats dans la mesure où, on le voit depuis deux ans, le secteur des télécoms ne cesse d’être secoué par des «événements».

Bouygues, lui aussi candidat au rachat de SFR mais en attente du résultat des négociations exclusives engagées pour trois semaines entre Vivendi et Altice-Numericable, est tout autant suspecté de supprimer des emplois s’il acquiert SFR, particulièrement du fait des doublons entre les deux opérateurs. Lui aussi a rappelé hier aux syndicats de SFR les promesses écrites de Martin Bouygues de ne procéder à aucun licenciement ou départ contraint.

Mardi, plus pressé que jamais de racheter SFR, Martin Bouygues qui avait déjà remis sur la table 1,8 milliard d’euros en cash, malgré l’engagement de négociations exclusives avec Altice-Numericable, est revenu à la charge en proposant de prendre à sa charge les indemnités que Bouygues devrait verser à Vivendi si, étant entré à son tour en négociations avec Vivendi et in fine ayant signé un accord avec ce dernier, cet accord n'aboutissait pas pour des raisons administratives. On parle là d'une indemnité de 500 millions d'euros ! Chez Altice-Numericable, on assure rester serein face à cette surenchère alléchante pour Vivendi.

 

Source:leparisien.fr


Modifié par jura39, 26 Mar 2014 - 17:30.


 


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Posté 28 Mar 2014 - 17:10

SFR: Vivendi va étudier la nouvelle offre de Bouygues

 

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TÉLÉCOMS - Les péripéties de la vente de SFR s'offrent un nouvel épisode ce jeudi 27 mars. Selon des informations du Monde, confirmées au HuffPost, le groupe Vivendi va examiner la contre-proposition de Bouygues pour l'opérateur au carré rouge. Une réunion devrait avoir lieu dans la soirée afin d'étudier cette nouvelle offre. Mais attention, la démarche devra être extrêmement transparente: Vivendi est lié à Numericable en vertu d'un accord de négociations exclusives jusqu'au 4 avril. Jusqu'à cette date, Vivendi n'a pas le droit de discuter avec Bouygues.

L'enveloppe de Bouygues est chargée de 1,4 milliard d'euros (en cash) en plus que celle d'Altice, la maison-mère de Numericable. L'affaire peut sembler plus alléchante, étant donné que Vivendi est justement à la recherche de liquidités en vendant son opérateur mobile. Les dirigeants vont donc pouvoir peser le pour et le contre, mais sans poser une seule question à Bouygues.

L'accord de négociations exclusives implique l'interdiction de se " mettre à table". Si ce dernier était violé, Vivendi s'exposerait ainsi à des poursuites définies par une clause pénale. Selon les avocats spécialisés que nous avons interrogés, cela pourrait atteindre des dizaines de millions d'euros. Et aller de paire avec une sacrée détérioration de l'image de Vivendi dans le milieu des affaires.

Altice a été prévenu en amont par Vivendi

Qu'en dit-on du côté d'Altice? Au premier abord on n'est pas surpris. Vivendi a pris des dispositions pour prévenir le groupe il n'y a donc pas de vice dans la procédure. Mais les équipes d'Altice seront vigilantes à ce que des discussions n'aient pas lieu avant le 4 avril. "Nous avons une longueur d'avance dans les négociations", souffle au HuffPost une source proche du dossier. "Nous fonctionnons en bonne intelligence avec Vivendi, nous n'avons pas le moindre doute que le cadre sera respecté", dit-elle. Attention néanmoins, Vivendi ne devra pas jouer avec le feu.

Si la multinationale se contente d'attendre tranquillement la fin de l'accord, Vivendi pourrait être attaqué "pour mauvaise foi dans les négociations", prévient Frédéric Bailly, avocat associé du cabinet Lefèvre Pelletiere. "Les dommages et intérêts seraient tout aussi importants qu'une violation du contrat", rajoute ce spécialiste en fusions-acquisitions.

Altice: "Bouygues dans une démarche agressive à l'égard de Vivendi"

Mais avant même de penser à traîner Vivendi en justice, Numericable affiche sa sérénité et estime avoir la meilleure offre. "Bouygues est dans une démarche agressive à l'égard de Vivendi", explique au HuffPost le cablô-opérateur. "C'est surtout pour masquer les faiblesses de son propre dossier", persifle-t-il. En effet, si l'offre de Bouygues est supérieure en "cash", celle d'Altice est globalement meilleure en liquidités. Un futur ensemble SFR-Numericable serait détenu à 32% par Vivendi, rapidement vendables sur les marchés. Dans le projet Bouygues-SFR, Vivendi n'aurait que 21,5% du total.

Par ailleurs, les dirigeants de Numericable s'engagent à ne procéder à "aucun licenciement collectif économique" pendant 36 mois en cas de rachat de SFR. "Sauf en cas de revirement économique imprévisible", tempère Patrick Drahi dans courrier à Vivendi. L'intersyndicale de SFR (Unsa, CFE-CGC, CGT et CFDT) a réagien se disant "sceptique". Elle relève notamment que "Numericable se ménage plusieurs portes de sorties pour déroger au maintien de l'emploi".

De son côté, Martin Bouygues a également affirmé à plusieurs reprises les engagements de son groupe sur l'emploi. Il promet de ne procéder à aucun licenciement en cas de rachat de SFR. Il assure également "d'investir massivement et de développer l'emploi en France, notamment en relocalisant certains des services aujourd'hui assurés hors de nos frontières". Le bras de fer est donc loin d'être terminé...

Source:huffingtonpost.fr


Modifié par jura39, 28 Mar 2014 - 17:10.


 


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Posté 31 Mar 2014 - 11:46

Rachat de SFR : l’AMF rappelle à l’ordre Vivendi, Bouygues et Altice

 

L’Autorité des Marchés Financiers avertit les trois groupes impliqués dans le rachat de SFR (Vivendi, Bouygues et Altice), qu’elle accuse d’un certain manque de transparence auprès des marchés.

Initialement rentré en négociations exclusives avec Altice (Numericable) jusqu’au 4 avril, Vivendi n’a pourtant pas hésité à considérer la nouvelle offre soumise par Bouygues et ce, malgré les risques juridiques. Derrière ces manœuvres et tractations, la stratégie des trois groupes devient de plus en plus difficile à comprendre...

L’AMF sonne donc la fin de la récréation en rappelant, dans un communiqué, qu’en tant que sociétés cotées en bourse, les trois groupes « ont l’obligation de fournir au marché une information exacte, précise et sincère ». Malgré sa demande d’informations supplémentaires aux trois concernés, ceux-ci n’ont pour le moment communiqué que des« réponses partielles » à ces interrogations.

L’Autorité tient à rappeler que, si elle n’a pas le pouvoir de communiquer à la place des sociétés, elle a la possibilité de les sanctionner en cas de manquement. En continuant leur petit jeu trouble, Vivendi, Bouygues et Altice « s’exposent à des risques de sanction en cas de non-respect de la réglementation boursière ».

 

Source:freenews


Modifié par jura39, 31 Mar 2014 - 11:46.


 





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