Je vous présente aujourd'hui l'article à propos de Symbian. Déjà quelques semaines que j'y pensais. Mais cet article n'aurait sans doute pas vu le jour sans la demande de jpack. Ce membre m'ayant sollicité cette semaine pour la rédaction d'un tel article.
Cet article se retrouvera dans ma signature et vous pourrez y accéder rapidement.
Bonne lecture à vous.
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Les grandes dates qui ont fait la force de l'OS
L'ancètre de Symbian: EPOC
En 1980, bien avant PalmOS, Psion Software, créé par David Potter participe à la naissance des premiers PDA. S'ils ne permettent pas de se connecter à des réseaux, ils permettent cependant de conserver des données personnelles via une interface utilisateur avec clavier alphanumérique et écran monochrome LCD.
Entre 1991 et 1998 sont commercialisés plusieurs modèles sous la série 3 sous EPOC 16, la première version de cet OS. Geofox en 1997 et Oregon en 1998 tournent ensuite sous EPOC Release 4 (ER4).
Psion Oregon: Ecran LCD tactile et design élégant ont contribués à la réussite de ce modèle.
1998 est l'année où Psion fait de EPOC ce qui va devenir Symbian.
De EPOC à Symbian, il n'y a qu'un pas
En 1998, ce qui était une alliance entre les marques Nokia, Psion, Ericsson et Motorolla devient une société indépendante et privée.
L'année suivante, Panasonic, alors sous le nom de Matsushita rejoint le groupe des actionnaires Symbian. Se crée alors une sorte de consortium chargé de mettre au point un OS spécialement pour les terminaux mobiles.
C'est en 2000 que sort le premier mobile fonctionnant sous Symbian. Il s'agit de l'Ericsson R380 (Img. 1).
Img. 1 : Ericsson R380 incluant Wap, SMS, email et bi-bande
Sony et Sanyo, étonnés du succès de ce R380 auprès des professionnels décident d'acquérir la license Symbian pour développer des terminaux.
C'est en 2001 que nait la version 6.1 de Symbian (Encore appellée Epoc release 6 : ER6). Elle est présentée en parallèle avec Fujitsu et Siemens et Nokia qui propose déjà plusieurs mobiles smartphones. Le 9210 communicator (Img .2) permet d'envoyer et de recevoir des emails, de travailler confortablement avec un large écran LCD de 4096 couleurs, et ce depuis les réseaux GSM 900/1800Mhz. Est annoncé également par la firme finlandaise le 7650 (Avec capteur VGA) qui sera le premier téléphone 2.5G (Img. 3).
Img. 2 : Nokia 9210 Communicator. Large écran 4096 couleur, traitement de texte, tableur, Wap et bi-bande.
Img. 3 : Le 7650 dispose pour l'époque d'un design élégant et stylé. Il fonctionne sous plate-forme Open Symbian.
Au Salon Mondial 3GSM de 2002 est annoncé Symbian 7.0s. Sony et Ericsson sont alors actionnaires de Symbian. C'est dans cette même année que sort le Sony-Ericsson P800 (Img. 4).
Img. 4 : Le SE P800 fonctionne avec la version UIQ de Symbian. Celle-ci permet de naviguer dans les menus à l'aide d'un stylet sur un large écran tactile.
La sortie de la version 7.0s permet l'essor des smartphones. Les marques commencent à multiplier leurs solutions qui s'adressent désormais autant aux professionnels qu'aux particuliers. Nokia propose le 6600, 7700, 3660, 3620 et N-Gage. Motorola propose le A920. Sendo X, Siemens SX1, Sony-Ericsson P900, la famille s'agrandie. Samsung rejoint les actionnaires Symbian qui deviennent de plus en plus nombreux.
2004 voit l'arrivé de Symbian 8.0s qui équipe de plus en plus de mobiles. Cette version, plus stable, est également plus ouverte sur le monde et sur la compatibilité. Elle est pleinement compatible UMTS, GPRS et EDGE et un moteur graphique 3D.
Symbian aujourd'hui
Aujourd'hui, les plus grands fabriquants d'électronique mondiaux travaillent activement sur ce qui devrait être l'OS universel. Nokia est l'acteur principal et un moteur de développement. En effet, chaque année sort de cette firme presqu'une dizaine de terminaux Smartphones.
Source: Symbian.com
Symbian: Présentation
L'OS Symbian est décliné en plusieurs versions, et Séries. Ces deux termes permettent de différencier les plates-formes exécutant Symbian. «Serie 60» est la série de Symbian qui est majoritèrement installée sur les Nokia Smartphones, mais également Sendo X, Siemens SX1, ... Elle se distingue par un écran de 176x208px, et un bouton Raccrocher (fin), Abc (Crayon), C (Clear), Décrocher (Appel) et deux touches écran. Les applications pour cette version sont tellement nombreuses que l'appellation de smartphone est totalement justifiée.
La Série UIQ se remarque par son large écran tactile et sa navigation au stylet. Les Sony-Ericsson de la gamme P (P800, P900, ...) sont les premiers à proposer cette interface utilisateur.
L'interface IUQ
Enfin, l'interface DoCoMo est proposée au Japon. L'opérateur dispose du code source de Symbian sous license et peut l'implémenter dans ses terminaux mobiles. Cette interface n'est classée dans aucune série mais elle s'apparente fortement à la Série 60 à cause de l'absence d'écran tactile.
DocoMo, Des terminaux très avancés technologiquement au service des japonais branchés
Ce qui fait également la force de Symbian est bien entendu le fait de faire plusieurs choses en même temps. Surfer sur le wap en écoutant un fichier audio tout en prenant ces mails... J'ai nommé le multitâches.
Et avec l'apparition d'une pléthore de nouvelles fonctionnalités (Photo, vidéo, GPS, MP3, Internet, ...) le smartphone Symbian ne pouvait se passer de ce mode de fonctionnement.
La puissance Symbian
La puissance au service de mobile relativement compacts permet à Symbian de remporter un succès toujours grandissant. La concurrence est établie avec les Pocket PC sous Windows Mobile mais Symbian, plus facile à apréhender dispose de sérieux atouts pour conserver sa place de leader dans le domaine des smartphones.
Le site Symbian.com
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